Dolce vita en Toscane

Il Duomo - Firenze - Italia

L’été touche une nouvelle fois à sa fin après des températures extrêmement chaudes et une saison qui fut bien souvent caniculaire à Paris. Dans ce contexte, il m’est toujours difficile d’apaiser ma soif. Non pas celle liée à l’hydratation de mon corps mais celle de découvrir le monde qui m’entoure. Passionné d’Histoire et du riche patrimoine architectural de la Renaissance, j’ai longtemps fantasmé sur les riches heures de gloire de la famille des Médicis. Oui, tu t’en doutes, j’ai cette fois mis le cap sur la Toscane pendant une semaine, à la découverte des villes de Florence, Pise, Sienne, Lucques et San Gimignano. Difficile de se passer d’une voiture pour relier rapidement l’ensemble de ces destinations et pourtant, conduire en Italie n’est pas chose aisée. Non pas tant pour la conduite des Italiens en tant que telle mais surtout à cause des fameuses ZTL italiennes – zonas a traffico limitato – qui transforment en véritable casse-tête la conduite en ville. En effet, pour protéger les centres-villes, la plupart des municipalités ont interdit l’accès à leur

Au pays du matin calme

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Mon dernier vol long-courrier datait de cinq ans quand j’avais souhaité découvrir la ville de New York City. Cette fois, en 2015, j’ai mis le cap vers l’Est à destination d’un pays encore méconnu en France : la Corée du Sud. Alors que la guerre de Corée a dévasté le pays entre 1950 et 1953 et a abouti à une division durable du pays en deux, la Corée du Sud a su relever le défi d’une croissance rapide pour devenir actuellement la treizième puissance économique mondiale. La ville de Séoul est ainsi passée de 600.000 habitants à plus de 25 millions aujourd’hui, représentant désormais la 3ème mégalopole mondiale, derrière Tokyo et Mexico. Cette métamorphose se trouve être un miracle de développement en tout juste l’espace de 50 ans… Ayant passé quinze jours à Busan et Séoul, j’y ai découvert à juste titre un pays extrêmement dynamique tant sur le plan économique que sur son rayonnement en Asie et dont les valeurs sont partagées entre tradition et modernité extrême. Les deux principales villes du pays offrent

Au pays de la vache Milka

Grand Hotel Suisse
C’est avec l’envie de découvrir une nouvelle contrée que je me suis envolé récemment à destination d’un pays dont la réputation n’est pourtant pas des plus flatteuses… Le secret bancaire, l’importance du secteur financier et sa place dans l’évasion fiscale ont contribué à l’image vraiment négative du plus bel exemple de confédération au monde. Vous l’aurez compris, j’ai pris place dans un avion à destination de la Suisse et plus exactement au bord du lac Léman. Tout d’abord, ce qui frappe c’est la rapidité du transport aérien qui a mis à peine 50 minutes pour relier Roissy Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Genève, ce qui représente autant de temps que pour faire un aller en TGV entre Reims et Paris… Une fois arrivé à destination, rien ne laisse présager que l’on ne se trouve plus en France. Les panneaux d’information sont rédigés uniquement en français, les étiquettes des magasins de l’aéroport le sont également. Mais la réalité s’impose quand il s’agit de régler des achats, en francs suisses évidemment ! Une certaine nostalgie s’empare alors du

Tout avait pourtant commencé par une souris

Lumière et Big Ben - La Belle et la Bête - DisneyEn ce début d’année 2011, je dois avouer qu’il y a bien longtemps que je n’avais pas éprouvé un sentiment de reconnaissance envers les studios d’animation Disney. Comme tout bon petit garçon né à la fin des années 80, j’ai grandi avec les énormes succès dans les salles obscures de la Petite Sirène, de la Belle et la Bête, d’Aladdin et surtout du Roi Lion. Toute ma génération a été bercée par des musiques et chansons inoubliables. En témoignent les VHS – oui, tu sais cet ancêtre du DVD qui fera de nous tous des dinosaures, aux yeux des jeunes, d’ici quelques années – qui ont tourné en boucle des après-midis et des dimanches entiers. Puis il y a eu quelques contre-performances, parfois même de cuisants échecs ; Pixar volant petit à petit la vedette aux studios de la souris aux grandes oreilles. Mis à part quelques productions rapidement passées dans l’oubli quasi général, il était difficile de renouer avec le nouvel Âge d’or que venait de vivre Disney dans les

Écrits, ouvrages et autres publications

Pages ouvertes d'un livreAujourd’hui, le papier semble faire les frais de notre ère du « tout numérique ». Difficile de trouver une bibliothèque qui respire la cellulose et l’encre d’imprimerie chez la plupart des jeunes. On y trouve plutôt des jeux vidéo, des bandes dessinées belges, des mangas japonais et parfois quelques romans d’auteurs contemporains. Dans la rue et les transports en commun, le baladeur MP3 a remplacé la lecture. Moins contraignant, moins fatiguant et demandant probablement moins d’attention et de réflexion. Ce constat s’impose de plus en plus à moi : beaucoup de mes amis et des gens que je fréquente ont perdu le goût de lire ou même plus radicalement, n’en ont jamais éprouvé le plaisir. A leur décharge, on pourrait se rappeler du nombre gigantesque d’œuvres à lire pour l’épreuve de français du baccalauréat. Et non pas des moindres, des poids-lourds de la culture française et même de la France avec un grand F comme Charles De Gaulle se plaisait à prononcer. Montesquieu, La Bruyère, Voltaire, Rousseau, Chateaubriand, Stendhal, Zola, Rimbaud et d’autres dont les

Dans la ville qui ne dort jamais

Times Square - New York City

Il y a juste quelque chose d’indescriptible à propos de New York. Cette impression de connaître cette ville par cœur même si l’on vient juste d’y arriver, tellement ses moindres recoins ont été filmés et mis en scène un nombre incalculable de fois, dans des films, des séries télévisées, ou des documentaires. En une semaine passée à New York, on croise facilement une dizaine de tournages dans les rues, et quelques célébrités qui essaient de mener une vie paisible parmi le brouhaha ininterrompu de la ville. On se dit que l’on connaît cette ville de A à Z et il n’y a vraiment pas besoin d’avoir le nez constamment rivé sur un plan. Ceci est encore plus vraie sur l’île de Manhattan où l’Empire State Building, le Chrysler Building, Broadway ou la 5ème Avenue, deviennent « juste » réalités lorsqu’ils se retrouvent dans notre champ de vision. La ville de New York est aussi la ville où règne le désir de vivre à l’européenne, en témoignent les nombreuses épiceries fines qui proposent madeleines de Commercy,

Il était une fois l’opéra

Livre ouvert en forme de coeurOn peut facilement assister à de très belles réalisations cinématographiques, qu’elles soient généreusement aidées par des millions de dollars ou une cascade d’effets spéciaux. Cependant délicate serait alors la tâche de dresser une liste exhaustive des meilleurs films réalisés depuis les tous premiers débuts de cette merveilleuse invention des frères Lumière. En effet, sur quels critères faudrait-il se baser ? Les entrées au box-office ? Les récompenses telles que Palme d’Or, Oscar, César, Ours d’or, Golden Globe et bien d’autres encore ? Même si le cinéma mérite amplement son titre de Septième Art, il n’en reste pas moins qu’un constat s’impose : un film, aussi bon soit-il, ne parviendra jamais à procurer autant de sensations qu’un livre. Chacun d’entre nous a au moins éprouvé ce sentiment une fois dans sa vie de lecteur ; celui d’être saisi par la qualité de l’écriture d’une œuvre littéraire, et en oublier le temps qui passe. S’abandonner au fil des pages. Allant parfois même jusqu’à renoncer à de longues heures de sommeil pour enfin connaître le dénouement de cette

Le renouveau d’une villa

Villa Demoiselle - Reims
Il existe parfois, des richesses historiques insoupçonnées qu’une restauration ou qu’une exposition vient révéler au grand public. Parmi elles, la villa Demoiselle, située boulevard Henry Vasnier à Reims, juste en face des caves Pommery. Inaugurée en 1909 par l’architecte Louis Sorel, cette magnifique demeure, symbiose entre l’Art Déco et l’Art Nouveau, est extrêmement novatrice pour l’époque : murs en béton armé, charpente métallique, eau courante, chauffage central, éclairage électrique mais aussi un ascenseur ! Malgré les ravages de la Première Guerre Mondiale sur l’immobilier rémois, la villa résiste assez bien à l’épreuve et traverse les décennies jusqu’aux années 1970 où elle est laissée à l’abandon. C’est ainsi qu’au fur et à mesure du temps et des différents squattages, les lambris et parquets sont arrachés, le marbre et le mobilier disparaissent, les murs sont tagués, jusqu’au début des années 1990 où l’on décide de murer tout simplement les fenêtres et les portes du bâtiment. Le coup de grâce est apporté par la tempête de 1999 qui arrache une large partie de la toiture et laisse la

Gratuité culturelle parisienne

Bastille vu depuis le Port de l'ArsenalSurfant sur la mode du « gratuit« , à savoir les journaux gratuits, les produits gratuits et bien d’autres encore, le gouvernement français a récemment décidé de rendre gratuit l’accès aux collections permanentes des principaux musées nationaux, du moins pour les personnes âgées de moins de 26 ans et originaires de l’Union Européenne. La mesure, honorable certes, me laisse quelque peu dubitatif sur le manque à gagner pour l’entretien, le fonctionnement, les restaurations et bien entendu les nouvelles acquisitions des musées français. Tout d’abord, je trouve quelque peu anormal d’accorder cette gratuité à des jeunes dont les parents ne s’acquittent pas de leurs impôts en France. Dans une toute autre optique, bon nombre de pays pratiquent la gratuité pour les jeunes, voire toutes les personnes possédant la nationalité du pays en question, mais font contribuer plus fortement les touristes à l’effort de préservation et d’enrichissement des principaux lieux culturels. Les musées russes, dont le célèbre Ermitage à Saint-Pétersbourg, sont totalement gratuits pour les ressortissants russes alors que les touristes étrangers participent plus fortement, notamment

Serenissima Venezia

Grand Canal - Venise
Après mes examens, j’ai eu la chance de pouvoir découvrir une nouvelle destination, certes assez peu originale de par le flot de touristes qu’elle génère, mais tout aussi intéressante : Venise. Jamais auparavant, je n’avais eu l’occasion d’aller en Italie même si des noms comme Rome, Florence, Pise, Pompéi et bien entendu Venise, me faisaient rêver. Après avoir pris l’avion très tôt au départ de l’aéroport international de Bruxelles, je suis arrivé à destination au petit matin, alors que le Grand Canal était encore couvert de la brume nocturne. Au fur et à mesure de la progression en vaporetto, la Sérénissime semblait être tout droit sortie d’un rêve. En effet, un retour en arrière de 100 ou 500 ans offrirait sans doute le même paysage, à quelques détails près. Les nombreuses maisons luxueuses et les bâtiments officiels rivalisent entre eux, qu’il s’agisse de la finesse des détails ou même des recherches de perfection architecturale, qui avaient pour but principal de témoigner d’une époque faste où Venise n’était pas simplement une ville, mais un Empire qui