Royaume du glamour et de l’hypocrisie

You Gay Tea DanceIl paraît que je suis actuellement classé n°1 d’un site de rencontres gay. Après vérification, il s’avère que l’information était exacte : grand bien m’en fasse car elle ne change absolument rien à ma vie quotidienne. Chemin faisant, j’essaye de ne pas dépasser les trois heures de présence dans les soirées gay de la capitale bruxelloise. En effet, on y trouve là tout ce que le fameux « milieu » a de beau – et surtout de moins beau – à offrir. Du cliché total jusqu’à ce qu’on n’imaginait pas être possible, chacun est servi. Bien évidemment, les rumeurs vont bon train : impossible de ne pas être au courant de qui couche avec qui – ou plutôt quoi selon les cas. Tous calqués sur le même moule, fiers d’arborer le petit élan, le joueur de polo ou le rectangle rouge et blanc sur leur pectoral gauche, après avoir passés plus de vingt minutes à fixer les quelques mèches rebelles de leur frange toute prête à faire pâlir celle d’un certain héros d’une comédie musicale

Il était une fois l’opéra

Livre ouvert en forme de coeurOn peut facilement assister à de très belles réalisations cinématographiques, qu’elles soient généreusement aidées par des millions de dollars ou une cascade d’effets spéciaux. Cependant délicate serait alors la tâche de dresser une liste exhaustive des meilleurs films réalisés depuis les tous premiers débuts de cette merveilleuse invention des frères Lumière. En effet, sur quels critères faudrait-il se baser ? Les entrées au box-office ? Les récompenses telles que Palme d’Or, Oscar, César, Ours d’or, Golden Globe et bien d’autres encore ? Même si le cinéma mérite amplement son titre de Septième Art, il n’en reste pas moins qu’un constat s’impose : un film, aussi bon soit-il, ne parviendra jamais à procurer autant de sensations qu’un livre. Chacun d’entre nous a au moins éprouvé ce sentiment une fois dans sa vie de lecteur ; celui d’être saisi par la qualité de l’écriture d’une œuvre littéraire, et en oublier le temps qui passe. S’abandonner au fil des pages. Allant parfois même jusqu’à renoncer à de longues heures de sommeil pour enfin connaître le dénouement de cette