situation me place dans une position où je me sens vulnérable et fragile à la fois. S’abandonner au sommeil dans les bras de quelqu’un n’a jamais été une chose aisée. Cette forme de mise à nu totale me met très souvent mal à l’aise et je la fuis généralement dès qu’elle se présente à moi. Aujourd’hui, il y a néanmoins quelque chose de différent. Je ne réalise pas totalement : je me réveille à tes côtés. Pourtant je suis apaisé comme rarement. J’aimerais que cette sensation dure encore des heures. Dix ans que je n’avais pas dormi dans cette ville et pourtant la météo y est restée la même… Seul un son lourd et régulier vient rompre le silence immuable qui baigne l’atmosphère qui règne sur ta chambre : le rythme régulier des gouttes de pluie qui tombent et rebondissent sur le bord de l’immense fenêtre qui nous fait face. En ce matin d’automne, la lumière est faible et pourtant mes yeux ont peine à s’ouvrir. Tard dans la nuit, nous nous étions endormis loin …
Étiquette : Romance
Une empreinte dans mon cœur
Il y a quelques jours, j’ai pu fêter mon anniversaire en compagnie d’un grand groupe d’amis issus d’horizons très divers. J’aimerais adresser un message à chacun d’entre eux mais me contenterais de ce billet d’humeur. Une sorte d’hommage pour toi qui liras peut-être ces lignes un jour. Parce que tu as partagé avec moi des moments en or et que nous refaisons le monde dans les instants plus difficiles. A l’image de cette vie qui s’écoule paisiblement chaque jour. Nous avons vécu les années lycée, les amphithéâtres de l’université en France, en Suède, en Floride ou en Belgique. Nous avons foulé la terre battue ou la résine des terrains de tennis ou de badminton ensemble. Nous avons pu vivre des souvenirs inoubliables, à Paris, à Séoul, à Marrakech, à Athènes, à Moscou ou encore en Toscane. Trente années déjà et encore tant d’autres pour cette passion qui m’accompagne. 2017 sera probablement l’année de nouvelles découvertes telles que Milan ou Berlin, mais aussi de grands voyages, avec en tête l’Iran, l’Inde ou encore l’Afrique. Voyager
… Toi & Moi
Vingt-et-une stations. De Père Lachaise à Porte Dauphine, il y a 21 stations. Tout voyageur qui prend la ligne 2 du métro parisien serpente d’abord entre le 11ème et le 20ème arrondissement. Puis le voyage se fait aérien, à cheval sur la frontière entre le 10ème, le 18ème et le 19ème. La rame continue son chemin, cette fois sous terre, le long des 9ème et 17ème arrondissements. Elle sillonne le 8ème et termine sa course dans le 16ème arrondissement, aux portes du Bois de Boulogne, avec de sublimes entrées Art Nouveau. Si je m’attache à cette ligne de métro ce soir, ce n’est pas seulement parce qu’elle dessert des endroits où j’aime me rendre comme le Parc Monceau ou encore le sud de la Butte Montmartre vers la rue Lepic et la rue des Abbesses. Non, si je choisis de suivre le parcours de cette ligne c’est parce que depuis un peu moins de 5 mois, je l’ai parcourue plus que jamais. Pour passer
… La vie est un éternel recommencement
J’ai réalisé récemment à l’occasion d’un coup de neuf sur ce site que dix ans s’étaient écoulés depuis ce jour où j’ai eu envie de prendre la plume de manière virtuelle. Cependant, je ne me rappelle absolument pas ce qui avait motivé mon geste à cette époque. L’occasion aussi de faire un bilan sur une décennie de vie – à croire que je vais bientôt devenir « vieux » – et de revenir sur les joies et tourments d’une belle dizaine d’années qui s’achèvera l’année prochaine. Tout d’abord, je me revois à la sortie de ce lycée en briques à Reims. Un bâtiment pas vraiment sexy, le long des voies ferrées, pas vraiment en centre-ville mais pas non plus dans un quartier difficile. Je revois l’adolescent un peu paumé, mal dans son corps, mal dans sa peau, gauche dans sa démarche et ses vêtements et ne sachant pas quoi faire de sa vie. Schéma classique me diras-tu. Les années passant, j’ai pu aussi faire mes expériences, de voyages, d’amour, d’études. Apprendre la vie finalement entre
… Et une Joyeuse Saint-Valentin
Chaque année le même refrain réapparaît. Les célibataires dépriment à l’approche de la date fatidique du 14 février, les couples eux, n’en n’ont rien à faire, ou presque. On s’offre – ou non – la panoplie de cadeaux pré-conçus par le système capitaliste pour cette date spécifique, à savoir la traditionnelle boîte de chocolats en forme de cœur, les bouquets de fleurs, la lingerie et autres objets rappelant soi-disant l’amour, et dans bien des cas, de couleur rouge. Faut-il nécessairement rentrer dans ce jeu consumériste ? La réponse est sûrement non ; quand bien même on aime quelqu’un, y aurait-il vraiment besoin d’y consacrer un jour défini dans le calendrier pour se le rappeler ? A lire certains articles récemment publiés sur la Toile, on s’aperçoit que désormais, certains facteurs sont pris en compte, alors qu’ils étaient bien oubliés auparavant. Par exemple, on déchiffre l’origine et le bilan carbone des roses qui affluent chez les fleuristes : Colombie, Kenya, Pays-Bas. Lesquelles sont les plus respectueuses de l’environnement ? Lesquelles sont le plus synonymes de respect
… Prends ma main, mon Prince
Il est des choses qu’on ne peut expliquer par des mots ou par des gestes. Le fait que je n’ai jamais cru au Prince Charmant en fait partie. De par leur nature, les hommes sont des êtres capables du pire comme du meilleur ; l’Histoire en apporta et en apporte encore et toujours, quotidiennement, la preuve. Il est sans doute difficile de décrire en trouvant les mots justes, à quel point ma toute première relation amoureuse a pu être encore plus destructrice concernant certaines de mes attentes sur un garçon. Il serait erroné de dire que je suis prêt à prendre le premier venu car quand il me vient à l’idée, ou à un moment, l’envie d’être dans une relation avec un autre homme, je fais sans doute parti de ceux qui y réfléchissent à deux fois avant de m’engager, et surtout pas avec n’importe qui. Mes erreurs de jeunesse m’ont appris qu’on pouvait bien entendu recevoir beaucoup de choses par amour mais aussi souffrir énormément en espérant trop, de la part de garçons très
… Dors mon petit Prince
Un soir, à Bruxelles. Un certain vendredi 16 mai 2008. Le temps s’est écoulé alors que ta main glissait rejoindre la mienne. Celles-ci semblaient ne pouvoir se séparer en aucun cas. Ces quelques instants de tendresse n’ont fait que coucher sur le papier le début d’une très belle histoire. Peut-être était-il trop tôt pour parler d’amour ou puisse-t-il n’y en avoir jamais entre eux deux, mais ce soir là, ils se retrouvaient l’un à côté de l’autre, c’était leur toute première fois. Puis, sans que ni l’un ni l’autre se sache pourquoi, leurs corps se sont rapprochés et leurs lèvres se sont rejointes. Personne n’aurait laissé penser que cette banale journée de visite de la capitale belge se serait terminée sur des notes d’amour que même les plus célèbres compositeurs et poètes n’avaient un jour imaginées. Si les flèches de Cupidon n’avaient pas encore transpercé le cœur de ses deux protagonistes, il n’en demeurait pas moins que leurs mots, leurs gestes et leur actes, témoignaient d’un respect mutuel, et sans doute d’une certaine forme d’attachement
… Existence solitaire
Il y a des jours comme ça où tout semble ne pas sourire. Le ciel est gris, l’air est humide, la morosité t’envahit. Le téléphone portable présent sur le bureau reste désespérément muet et malgré tes appels, aucun de tes amis ne répond présent. Finalement, dans l’esprit de te changer les idées, tu prends ton courage à deux mains, ouvre votre parapluie et te rends au cinéma. Le cinéma, un des rares endroits où le rêve et le romantisme existent encore – à la sauce Hollywoodienne bien sûr. Qui n’a jamais rêvé de vivre des moments tels que Jack Dawson et Rose DeWitt Bukater, tous deux insouciants, brisant les interdits de l’époque, alors que leur paquebot s’apprête à couler ? Qui n’a pas frémi devant l’amour impossible auquel se livraient Roméo Montaigu et Juliette Capulet et qui se termine de manière si tragique ? Cette fois-ci, je décide de me rendre à la séance d’un film semi-biographique sur la vie de Jane Austen et d’une présupposée romance qui dura pendant sa vie entière. Et même
… Oser aimer à nouveau
Lorsque notre toute première histoire d’amour se manifesta, nous y avons tous crû à 100 %. La passion ardente s’est mélangée au désir brûlant et à l’envie de s’engager pour de bon avec celui ou celle qui faisait battre notre cœur. Pour une raison ou une autre, cette histoire s’est terminée – dans le compromis ou la tragédie – et alors nous avons cessé d’aimer. Peut-être avons-nous cessé d’aimer sans limite mais notre cœur brisé n’a pas pour autant complètement arrêté de fonctionner : il s’est mis en veille, croyant que cette histoire serait unique. Certes, personne n’oubliera jamais le premier baiser, les premiers émois, le premier contact d’une peau étrangère et la chaleur d’un corps blotti contre le sien. Vient ensuite la difficile période où chaque individu se doit d’être fort, de croire à nouveau à une nouvelle relation qui ne sera, ni ne pourra être identique à la première, bien entendu, mais qui réservera son lot de surprises – bonnes ou mauvaises. Même si l’amour s’est enfuit, il ne demande qu’à revenir sous
… L’emmerdement du dimanche
Le dimanche est le jour où tout être humain normalement constitué peut enfin prendre le temps de faire ce dont il a envie. Comme la plupart des magasins sont fermés, on ne peut généralement pas passer sa journée dehors, mis à part quelques exceptions comme les Champs-Élysées. Au mieux, on peut atterrir dans un cinéma à assister à la projection d’une bonne comédie romantique mielleuse ou d’un film d’auteur qui vous donne envie de vous jeter dans la Seine en sortant de la salle. Et comme si le dimanche n’était pas un jour suffisamment chiant comme ça, la télévision n’aide en rien, que ça soit sur M6 qui nous propose sa saga étalée sur 15 semaines, France 2 et Michel Drucker ou encore TF1 et Walker Texas Ranger. Heureusement, quelques chaînes du satellite et du câble nous offrent des programmes relevant un peu le niveau du paysage audiovisuel français dominical. Mis à part passer sa journée à glander devant la télévision, il ne reste pas plus d’options qui s’offrent à nous. A vrai dire
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