En ce début d’année 2011, je dois avouer qu’il y a bien longtemps que je n’avais pas éprouvé un sentiment de reconnaissance envers les studios d’animation Disney. Comme tout bon petit garçon né à la fin des années 80, j’ai grandi avec les énormes succès dans les salles obscures de la Petite Sirène, de la Belle et la Bête, d’Aladdin et surtout du Roi Lion. Toute ma génération a été bercée par des musiques et chansons inoubliables. En témoignent les VHS – oui, tu sais cet ancêtre du DVD qui fera de nous tous des dinosaures, aux yeux des jeunes, d’ici quelques années – qui ont tourné en boucle des après-midis et des dimanches entiers. Puis il y a eu quelques contre-performances, parfois même de cuisants échecs ; Pixar volant petit à petit la vedette aux studios de la souris aux grandes oreilles. Mis à part quelques productions rapidement passées dans l’oubli quasi général, il était difficile de renouer avec le nouvel Âge d’or que venait de vivre Disney dans les
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