situation me place dans une position où je me sens vulnérable et fragile à la fois. S’abandonner au sommeil dans les bras de quelqu’un n’a jamais été une chose aisée. Cette forme de mise à nu totale me met très souvent mal à l’aise et je la fuis généralement dès qu’elle se présente à moi. Aujourd’hui, il y a néanmoins quelque chose de différent. Je ne réalise pas totalement : je me réveille à tes côtés. Pourtant je suis apaisé comme rarement. J’aimerais que cette sensation dure encore des heures. Dix ans que je n’avais pas dormi dans cette ville et pourtant la météo y est restée la même… Seul un son lourd et régulier vient rompre le silence immuable qui baigne l’atmosphère qui règne sur ta chambre : le rythme régulier des gouttes de pluie qui tombent et rebondissent sur le bord de l’immense fenêtre qui nous fait face. En ce matin d’automne, la lumière est faible et pourtant mes yeux ont peine à s’ouvrir. Tard dans la nuit, nous nous étions endormis loin …
Étiquette : Bisounours
Faire l’amour, pas la guerre
Le 14 juillet, comme chaque année, c’était la Fête nationale. De l’Arc de Triomphe à la Tour Eiffel, la Marseillaise a résonné plus d’une fois dans les rues ensoleillées de la capitale. J’appréciais à vélo cette insouciance qui caractérise si singulièrement l’été parisien. Les rues sont vides ou presque. Les places de stationnement ne sont jamais aussi faciles à trouver qu’au mois de juillet. On ne fait que rarement la queue dans les magasins. Les étudiants sont partis rejoindre leur famille en province ou ont pris l’avion pour des destinations plus ou moins lointaines afin de profiter de l’été. Les cours des écoles, collèges et lycées restent désespérément silencieuses. Et pour la troisième année consécutive, la météo s’est montrée relativement clémente et j’ai choisi de m’installer avec des amis sur la pelouse du Champ de Mars afin d’assister au feu d’artifice tiré depuis la Tour Eiffel. La soirée était belle et fraîche, ponctuée de rires et d’une forme de joie de vivre, si spécifique à la France. Une nouvelle fois, il a fallu qu’un illuminé
… Ce rêve bleu
En cette période morose qui n’en finit pas, je continue d’avoir un rêve ancré au fond de moi qui traverse les mois et les années. Ce rêve, il s’écrirait tout d’abord au pluriel. On pourrait d’ailleurs le comparer à un Disney d’une nouvelle génération dont le début serait marqué par l’ouverture inhabituelle d’un livre sur l’histoire de deux princes, pas forcément copiés sur des mannequins, mais ayant leur charme et la tête bien sur les épaules, conscients des réalités de la vie. Ils pourraient aussi bien se promener tranquillement pour aller au restaurant, au cinéma ou à l’opéra, s’affronter sur la qualité de la production ou s’entendre sur la nullité de celle-ci. Faire des courses et affronter le monde infernal des magasins pour finalement préparer sagement un dîner. Passer un jour férié entier à regarder des films téléchargés sans avoir envie de rien faire. Partir en vacances au soleil au bord de mer ou à la montagne. Et aux jours ensoleillés succèderaient des jours de pluie et d’orage où les disputes éclateraient pour un caleçon,
… Tout avait pourtant commencé par une souris
En ce début d’année 2011, je dois avouer qu’il y a bien longtemps que je n’avais pas éprouvé un sentiment de reconnaissance envers les studios d’animation Disney. Comme tout bon petit garçon né à la fin des années 80, j’ai grandi avec les énormes succès dans les salles obscures de la Petite Sirène, de la Belle et la Bête, d’Aladdin et surtout du Roi Lion. Toute ma génération a été bercée par des musiques et chansons inoubliables. En témoignent les VHS – oui, tu sais cet ancêtre du DVD qui fera de nous tous des dinosaures, aux yeux des jeunes, d’ici quelques années – qui ont tourné en boucle des après-midis et des dimanches entiers. Puis il y a eu quelques contre-performances, parfois même de cuisants échecs ; Pixar volant petit à petit la vedette aux studios de la souris aux grandes oreilles. Mis à part quelques productions rapidement passées dans l’oubli quasi général, il était difficile de renouer avec le nouvel Âge d’or que venait de vivre Disney dans les
… Et une Joyeuse Saint-Valentin
Chaque année le même refrain réapparaît. Les célibataires dépriment à l’approche de la date fatidique du 14 février, les couples eux, n’en n’ont rien à faire, ou presque. On s’offre – ou non – la panoplie de cadeaux pré-conçus par le système capitaliste pour cette date spécifique, à savoir la traditionnelle boîte de chocolats en forme de cœur, les bouquets de fleurs, la lingerie et autres objets rappelant soi-disant l’amour, et dans bien des cas, de couleur rouge. Faut-il nécessairement rentrer dans ce jeu consumériste ? La réponse est sûrement non ; quand bien même on aime quelqu’un, y aurait-il vraiment besoin d’y consacrer un jour défini dans le calendrier pour se le rappeler ? A lire certains articles récemment publiés sur la Toile, on s’aperçoit que désormais, certains facteurs sont pris en compte, alors qu’ils étaient bien oubliés auparavant. Par exemple, on déchiffre l’origine et le bilan carbone des roses qui affluent chez les fleuristes : Colombie, Kenya, Pays-Bas. Lesquelles sont les plus respectueuses de l’environnement ? Lesquelles sont le plus synonymes de respect
… Amitiés particulières
Il y a des amis qui nous suivent toute une vie. Peu importe qu’ils soient loin de nous – à Québec, Paris ou Stockholm – ou qu’ils soient nos proches voisins. Même s’il vient assez facilement à l’esprit de quiconque de nommer ses principaux meilleurs amis, la véritable amitié est pourtant difficile à obtenir entre soi-même et les autres. A combien d’entre eux confierions-nous les clés de notre appartement s’ils en avaient besoin alors que nous ne sommes pas là ? Certainement à un nombre qui tient sur les doigts de deux mains, peut-être même d’une seule. En fin de compte, qui n’a jamais été déçu(e) de la part d’un(e) prétendu(e) ami(e) ? Cette amitié que l’on croyait à l’épreuve de tout, qui a finalement été meurtrie par une tromperie, un mensonge, une dispute ou pire encore. Il n’est pas chose aisée de savoir sur qui nous pouvons réellement compter. Sincérité et honnêteté sont sans doute des règles clés en ce qui concerne l’amitié. Pourtant, certaines personnes se retrouvent aveuglées, par peur principale d’être seules
… Prends ma main, mon Prince
Il est des choses qu’on ne peut expliquer par des mots ou par des gestes. Le fait que je n’ai jamais cru au Prince Charmant en fait partie. De par leur nature, les hommes sont des êtres capables du pire comme du meilleur ; l’Histoire en apporta et en apporte encore et toujours, quotidiennement, la preuve. Il est sans doute difficile de décrire en trouvant les mots justes, à quel point ma toute première relation amoureuse a pu être encore plus destructrice concernant certaines de mes attentes sur un garçon. Il serait erroné de dire que je suis prêt à prendre le premier venu car quand il me vient à l’idée, ou à un moment, l’envie d’être dans une relation avec un autre homme, je fais sans doute parti de ceux qui y réfléchissent à deux fois avant de m’engager, et surtout pas avec n’importe qui. Mes erreurs de jeunesse m’ont appris qu’on pouvait bien entendu recevoir beaucoup de choses par amour mais aussi souffrir énormément en espérant trop, de la part de garçons très
… Dors mon petit Prince
Un soir, à Bruxelles. Un certain vendredi 16 mai 2008. Le temps s’est écoulé alors que ta main glissait rejoindre la mienne. Celles-ci semblaient ne pouvoir se séparer en aucun cas. Ces quelques instants de tendresse n’ont fait que coucher sur le papier le début d’une très belle histoire. Peut-être était-il trop tôt pour parler d’amour ou puisse-t-il n’y en avoir jamais entre eux deux, mais ce soir là, ils se retrouvaient l’un à côté de l’autre, c’était leur toute première fois. Puis, sans que ni l’un ni l’autre se sache pourquoi, leurs corps se sont rapprochés et leurs lèvres se sont rejointes. Personne n’aurait laissé penser que cette banale journée de visite de la capitale belge se serait terminée sur des notes d’amour que même les plus célèbres compositeurs et poètes n’avaient un jour imaginées. Si les flèches de Cupidon n’avaient pas encore transpercé le cœur de ses deux protagonistes, il n’en demeurait pas moins que leurs mots, leurs gestes et leur actes, témoignaient d’un respect mutuel, et sans doute d’une certaine forme d’attachement
… Applique de la crème solaire
Si je peux t’offrir un seul conseil utile pour l’avenir, je t’offrirais de la crème solaire. Les effets protecteurs et bénéfiques, à long terme, de l’écran total ont été scientifiquement prouvés depuis des décennies alors que les conseils que je vais te prodiguer n’ont aucune fiabilité, ni valeur scientifique, si ce n’est pas ma propre expérience. Profite du pouvoir que te procure la beauté de ta jeunesse tant qu’il est encore temps. Tu ne comprendras alors son pouvoir réel uniquement lorsqu’elle aura été terni par l’âge. Mais crois-moi, quand tu te replongeras dans un album de vieilles photos 20 ans plus tard, tu réaliseras alors le nombre d’opportunités que tu as gâchées et à quel point tu étais splendide. Tu n’es pas aussi gros que tu le penses. N’essaye pas de chercher un sens à la vie, ou bien plutôt si, inquiète-toi, mais sache que chercher un sens à la vie est aussi inefficace que mâcher du chewing-gum pour résoudre une équation d’algèbre. Les vrais problèmes prêts à débarquer dans ta vie sont ceux auxquels
… Reprends donc une tasse de thé
Après avoir eu un entretien dans une prestigieuse maison de thé parisienne, j’ai enfin obtenu une réponse de leur part aujourd’hui, en milieu d’après-midi. Je pensais que le téléphone qui vibrait près d’un jour après la date butoir fixée lors de l’entretien pour me donner leur avis définitif était un mauvais signe. Il n’en fut rien. Je commence donc à travailler vendredi à Paris au poste de vendeur polyvalent au comptoir. Il me semblait pourtant en repensant à l’entretien qui s’était écoulé jeudi, que mes chances d’obtenir le poste étaient quand même grandement compromises. N’ayant aucune expérience professionnelle, encore moins dans le domaine de la vente, face à un homme particulièrement dynamique prêt à tester ma réelle motivation par des questions auxquelles je n’avais vraiment aucune réponse à apporter, je me suis pourtant senti prêt à me battre, car ce poste me faisait envie. Reste à savoir si cette nouvelle expérience m’aidera à trouver ma voie professionnelle. Je n’espère cependant pas rester à 1.500 € par mois toute ma vie mais je trouve le salaire
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