
L’été touche une nouvelle fois à sa fin après des températures extrêmement chaudes et une saison qui fut bien souvent caniculaire à Paris. Dans ce contexte, il m’est toujours difficile d’apaiser ma soif. Non pas celle liée à l’hydratation de mon corps mais celle de découvrir le monde qui m’entoure. Passionné d’Histoire et du riche patrimoine architectural de la Renaissance, j’ai longtemps fantasmé sur les riches heures de gloire de la famille des Médicis. Oui, tu t’en doutes, j’ai cette fois mis le cap sur la Toscane pendant une semaine, à la découverte des villes de Florence, Pise, Sienne, Lucques et San Gimignano. Difficile de se passer d’une voiture pour relier rapidement l’ensemble de ces destinations et pourtant, conduire en Italie n’est pas chose aisée. Non pas tant pour la conduite des Italiens en tant que telle mais surtout à cause des fameuses ZTL italiennes – zonas a traffico limitato – qui transforment en véritable casse-tête la conduite en ville. En effet, pour protéger les centres-villes, la plupart des municipalités ont interdit l’accès à leur
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En ce début d’année 2011, je dois avouer qu’il y a bien longtemps que je n’avais pas éprouvé un sentiment de reconnaissance envers les studios d’animation Disney. Comme tout bon petit garçon né à la fin des années 80, j’ai grandi avec les énormes succès dans les salles obscures de la Petite Sirène, de la Belle et la Bête, d’Aladdin et surtout du Roi Lion. Toute ma génération a été bercée par des musiques et chansons inoubliables. En témoignent les VHS – oui, tu sais cet ancêtre du DVD qui fera de nous tous des dinosaures, aux yeux des jeunes, d’ici quelques années – qui ont tourné en boucle des après-midis et des dimanches entiers. Puis il y a eu quelques contre-performances, parfois même de cuisants échecs ; Pixar volant petit à petit la vedette aux studios de la souris aux grandes oreilles. Mis à part quelques productions rapidement passées dans l’oubli quasi général, il était difficile de renouer avec le nouvel Âge d’or que venait de vivre Disney dans les
Aujourd’hui, le papier semble faire les frais de notre ère du « tout numérique ». Difficile de trouver une bibliothèque qui respire la cellulose et l’encre d’imprimerie chez la plupart des jeunes. On y trouve plutôt des jeux vidéo, des bandes dessinées belges, des mangas japonais et parfois quelques romans d’auteurs contemporains. Dans la rue et les transports en commun, le baladeur MP3 a remplacé la lecture. Moins contraignant, moins fatiguant et demandant probablement moins d’attention et de réflexion. Ce constat s’impose de plus en plus à moi : beaucoup de mes amis et des gens que je fréquente ont perdu le goût de lire ou même plus radicalement, n’en ont jamais éprouvé le plaisir. A leur décharge, on pourrait se rappeler du nombre gigantesque d’œuvres à lire pour l’épreuve de français du baccalauréat. Et non pas des moindres, des poids-lourds de la culture française et même de la France avec un grand F comme Charles De Gaulle se plaisait à prononcer. Montesquieu, La Bruyère, Voltaire, Rousseau, Chateaubriand, Stendhal, Zola, Rimbaud et d’autres dont les 
On peut facilement assister à de très belles réalisations cinématographiques, qu’elles soient généreusement aidées par des millions de dollars ou une cascade d’effets spéciaux. Cependant délicate serait alors la tâche de dresser une liste exhaustive des meilleurs films réalisés depuis les tous premiers débuts de cette merveilleuse invention des frères Lumière. En effet, sur quels critères faudrait-il se baser ? Les entrées au box-office ? Les récompenses telles que Palme d’Or, Oscar, César, Ours d’or, Golden Globe et bien d’autres encore ? Même si le cinéma mérite amplement son titre de Septième Art, il n’en reste pas moins qu’un constat s’impose : un film, aussi bon soit-il, ne parviendra jamais à procurer autant de sensations qu’un livre. Chacun d’entre nous a au moins éprouvé ce sentiment une fois dans sa vie de lecteur ; celui d’être saisi par la qualité de l’écriture d’une œuvre littéraire, et en oublier le temps qui passe. S’abandonner au fil des pages. Allant parfois même jusqu’à renoncer à de longues heures de sommeil pour enfin connaître le dénouement de cette 
Surfant sur la mode du « gratuit« , à savoir les journaux gratuits, les produits gratuits et bien d’autres encore, le gouvernement français a récemment décidé de rendre gratuit l’accès aux collections permanentes des principaux musées nationaux, du moins pour les personnes âgées de moins de 26 ans et originaires de l’Union Européenne. La mesure, honorable certes, me laisse quelque peu dubitatif sur le manque à gagner pour l’entretien, le fonctionnement, les restaurations et bien entendu les nouvelles acquisitions des musées français. Tout d’abord, je trouve quelque peu anormal d’accorder cette gratuité à des jeunes dont les parents ne s’acquittent pas de leurs impôts en France. Dans une toute autre optique, bon nombre de pays pratiquent la gratuité pour les jeunes, voire toutes les personnes possédant la nationalité du pays en question, mais font contribuer plus fortement les touristes à l’effort de préservation et d’enrichissement des principaux lieux culturels. Les musées russes, dont le célèbre Ermitage à Saint-Pétersbourg, sont totalement gratuits pour les ressortissants russes alors que les touristes étrangers participent plus fortement, notamment 

