
Par le passé, j’ai souvent fait ce rêve de rencontrer un garçon qui saurait m’apprécier pour ce que je suis, avec mes défauts et mes qualités. Avec qui refaire ce monde qu’il est parfois bien difficile de comprendre et dans lequel nous devons malgré tout évoluer. Il y a pourtant tant de petits gestes que nous pouvons tous réaliser, au quotidien, pour faire de ce monde un monde qui ressemble à ce que nous voudrions en faire. Ramasser le téléphone portable qu’une personne handicapée vient de laisser tomber parterre. Rattraper la jeune mère de famille qui vient de perdre son bonnet sur la chaussée, sans s’en rendre compte, en sortant d’un taxi avec ses deux enfants. Faire don de vêtements que l’on a trop peu porté pour qu’ils soient finalement plus utiles à des personnes qui en ont réellement besoin… Notre monde a besoin de plus d’amour et je souhaitais croiser la route de quelqu’un qui n’hésite pas à bousculer certaines de mes idées reçues en m’apportant sa vision personnelle des choses. In fine, …
Une fois de plus, le printemps a donné lieu à de nouveaux projets de voyages. Et c’est assez naturellement que j’ai jeté mon dévolu sur la région de Naples, en Campanie. Tout d’abord, les idées véhiculées sont vraies. Le Sud de l’Italie n’est pas son Nord et inversement. Passer une semaine dans la baie de Naples est l’occasion de s’imprégner des grands contrastes qui caractérisent ce petit bout d’Italie, entre l’effervescence de la circulation napolitaine et le calme relaxant des petites rues escarpées de l’île de Capri. Contraste qui se retrouve également entre les façades magnifiquement ocre ou jaune des palais napolitains et les ruelles étroites du centre historique de Naples caractérisées par le gris de ses habitations. Conseils pris auprès de plusieurs amis qui l’avaient déjà visitée, Naples est loin de faire l’unanimité, un peu à l’image de Téhéran – tantôt adulée, tantôt détestée. Certes, la ville, fondée il y a plus de 2 500 ans, est parfois sale et souffre d’une réputation sulfureuse, entachée de mafias, mais aussi et surtout depuis la « …
Je dois avouer que j’aime sortir des sentiers battus quand il s’agit de partir à l’aventure à l’étranger. Après avoir exploré les routes d’Amérique centrale en novembre 2015, j’ai choisi de partir à la découverte du Moyen-Orient et de me rendre en Iran. Seul. Et là, je sens arriver tes questions. Pourquoi aller dans un pays catégorisé comme Axe du Mal par les États-Unis ? Dans un pays où les femmes semblent être excessivement opprimées, où la démocratie n’existe pas et où les homosexuels finissent emprisonnés, voire condamnés à mort dans le pire des cas ? Cette destination a été le fruit d’une réflexion intense, parfois incomprise d’un grand nombre de mes proches. Quand je disais partir pour deux semaines de vacances en Iran, les conversations connaissaient un blanc pendant 5 bonnes secondes. Après avoir parcouru plusieurs forums de voyageurs ainsi que m’être procuré plusieurs livres sur le pays, j’ai arrêté cette décision en mars, bien décidé à vérifier par moi-même si cette mauvaise réputation était réalité. Si tu souhaites franchir le cap et t’envoler
Il y a quelques jours, j’ai pu fêter mon anniversaire en compagnie d’un grand groupe d’amis issus d’horizons très divers. J’aimerais adresser un message à chacun d’entre eux mais me contenterais de ce billet d’humeur. Une sorte d’hommage pour toi qui liras peut-être ces lignes un jour. Parce que tu as partagé avec moi des moments en or et que nous refaisons le monde dans les instants plus difficiles. A l’image de cette vie qui s’écoule paisiblement chaque jour. Nous avons vécu les années lycée, les amphithéâtres de l’université en France, en Suède
Alors que j’avais déjà posé plusieurs fois les pieds sur le continent américain et pour la première fois en Asie l’année dernière, je m’étais promis d’explorer une partie de l’Afrique avant mes 30 ans. Histoire de marquer le coup et d’avoir visité tous les continents sauf l’Océanie avant la nouvelle décennie qui apportera aussi, je l’espère, son lot de belles destinations de voyages. Bénéficiant d’un chômage qui s’éternise bien malgré moi, j’ai décidé de fuir la relative fraîcheur de ce printemps parisien. Après avoir jeté un œil aux tarifs de certaines destinations, j’ai finalement arrêté mon choix sur le Maroc. Destination Marrakech pour une semaine. En effet, j’éprouvais le besoin d’explorer le sud du bassin méditerranéen et aussi de me confronter au monde musulman. Étant donné que la situation politique est actuellement relativement difficile en Tunisie et en Égypte et vraiment impossible en Libye, il ne me restait guère plus de choix que le Royaume de Mohammed VI. Sans oublier non plus l’envie de tordre le coup à des idées reçues et des stéréotypes que
J’ai réalisé récemment à l’occasion d’un coup de neuf sur ce site que dix ans s’étaient écoulés depuis ce jour où j’ai eu envie de prendre la plume de manière virtuelle. Cependant, je ne me rappelle absolument pas ce qui avait motivé mon geste à cette époque. L’occasion aussi de faire un bilan sur une décennie de vie – à croire que je vais bientôt devenir « vieux » – et de revenir sur les joies et tourments d’une belle dizaine d’années qui s’achèvera l’année prochaine. Tout d’abord, je me revois à la sortie de ce lycée en briques à Reims. Un bâtiment pas vraiment sexy, le long des voies ferrées, pas vraiment en centre-ville mais pas non plus dans un quartier difficile. Je revois l’adolescent un peu paumé, mal dans son corps, mal dans sa peau, gauche dans sa démarche et ses vêtements et ne sachant pas quoi faire de sa vie. Schéma classique me diras-tu. Les années passant, j’ai pu aussi faire mes expériences, de voyages, d’amour, d’études. Apprendre la vie finalement entre
Si tu lis les articles de ce site depuis un moment, tu dois savoir que je ne suis jamais à court d’idées quand il s’agit de destinations de voyages. Gardant à l’esprit les cours d’Histoire que j’avais reçus au collège sur la naissance de la δημοκρατία – à savoir la démocratie – ce début d’année est inauguré par un voyage en Grèce, à la découverte des cités antiques d’Athènes, du Pirée et de Delphes mais aussi d’une civilisation multi-millénaire. Athéna, Hermès, Aphrodite, Poséidon, Arès et la mythologie dans son ensemble me passionnaient aussi lorsque j’étais beaucoup plus jeune. Par ailleurs, au fond de moi résidait également l’idée d’apporter un peu d’argent frais dans un pays dont la crise ne semble jamais finir et dont le secteur du tourisme a été durement touché par les multiples grèves et troubles sociaux. Si tous les Européens partaient en Grèce une semaine dans l’année, je suis persuadé que la crise grecque ne serait plus qu’un lointain souvenir. Bref. De nombreux échos étaient aussi parvenus à mes oreilles sur le 

