
Par le passé, j’ai souvent fait ce rêve de rencontrer un garçon qui saurait m’apprécier pour ce que je suis, avec mes défauts et mes qualités. Avec qui refaire ce monde qu’il est parfois bien difficile de comprendre et dans lequel nous devons malgré tout évoluer. Il y a pourtant tant de petits gestes que nous pouvons tous réaliser, au quotidien, pour faire de ce monde un monde qui ressemble à ce que nous voudrions en faire. Ramasser le téléphone portable qu’une personne handicapée vient de laisser tomber parterre. Rattraper la jeune mère de famille qui vient de perdre son bonnet sur la chaussée, sans s’en rendre compte, en sortant d’un taxi avec ses deux enfants. Faire don de vêtements que l’on a trop peu porté pour qu’ils soient finalement plus utiles à des personnes qui en ont réellement besoin… Notre monde a besoin de plus d’amour et je souhaitais croiser la route de quelqu’un qui n’hésite pas à bousculer certaines de mes idées reçues en m’apportant sa vision personnelle des choses. In fine, …
En ces temps de Coupe d’Europe de football, les supporters de multiples pays ont débarqué dans la capitale française et des grandes villes de province. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les rues de Paris fleurent bon les effluves de bières, de transpiration et d’alcool. Heureusement qu’il ne fait pas encore trop chaud car les effluves d’aisselles s’en donneraient encore plus à cœur joie. Oui, le football c’est un sport de « vrais bonhommes » qui sentent l’homme comme dirait Christine Boutin. Et qui boivent, comme des hommes. Bref, comme lors de la Fête de la musique ou de tout rassemblement populaire, les bouteilles en verre, les packs en carton et autres gobelets en plastique finissent par joncher les trottoirs et les caniveaux de certains arrondissements. Même si les services de la propreté de la Mairie de Paris font un travail remarquable, la récente Gay Pride me l’a aussi confirmé une fois de plus. Au fur et à mesure que les heures s’écoulent, certaines rues et portes cochères de Paris deviennent des urinoirs
Derrière ces trois mots se cache une étiquette que de plus en plus de Français semblent traquer. J’en fais partie. Je ne compte plus les innombrables tee-shirts ou chaussettes achetés à bas prix, fabriqués en Chine ou au Bangladesh et qui ont perdu leur forme et leurs couleurs au bout de trois ou quatre lavages. J’ai bien essayé de monter en gamme, mais honnêtement comment justifier que des vêtements fabriqués dans des pays lointains, tant géographiquement que socialement, puissent être vendus parfois plusieurs centaines d’euros, tout ça sur le dos d’ouvriers surexploités ? Sans compter qu’au bout d’un an, je pouvais tout simplement m’en servir comme chiffon ou les donner au recyclage tellement leur qualité était médiocre. Inutile de préciser que ces productions se font effectivement dans des pays où les acquis salariaux sont bien moindres et les contrôles environnementaux souvent inexistants. Certes, j’étais un peu réticent à l’idée de mettre huit ou neuf euros dans une seule paire de chaussettes fabriquée en France quand j’aurais pu en acheter dix chez H&M pour le même 


