
L’année 2006 sera Marie-Antoinette… ou ne sera pas ! Tout d’abord citons le film de Sofia Coppola qui sera projeté dès demain sur tous les écrans de France et de Navarre et en exclusivité mondiale s’il vous plaît, festival de Cannes oblige ! Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine, c’est l’histoire d’une femme – ou plutôt d’une jeune adolescente – arrachée à son pays pour sceller un traité de paix franco-autrichien. En 1770, cette demoiselle doit quitter le palais de Schönbrunn, abandonner sa famille et sa langue maternelle pour se rendre en France afin d’y épouser le futur roi : Louis XVI. Marie-Antoinette c’est aussi du glamour avant le strass et les paillettes d’Hollywood, une histoire à la Diana Spencer avant l’heure. Cette jeune enfant, déracinée avant même d’avoir pu se rendre compte qu’elle ne reverrait jamais sa terre natale, se retrouve couronnée du titre de Reine de France. Le conte de fées commence.

En arrivant en France, des milliers de parisiens l’adulent comme la Madonna des temps modernes. Le peuple crie à sa gloire et
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Aujourd’hui, je me suis réveillé vers midi comme à l’accoutumée lorsque je n’ai pas cours. La journée ne s’annonçait pas pire qu’une autre, mais ne serait nullement supérieure à une autre. Il y a des jours comme ça où on préfèrerait rester caché sous sa couette plutôt que de devoir se lever, passer du temps dans la salle de bain puis s’habiller et voir des gens dans la rue qui, sitôt t’auront aperçu, t’oublieront. Ces instants où même la mélodie qui te plaisait tant hier t’énerve, où le jus d’orange que tu bois n’a aucune saveur particulière et où l’on mange sans trop savoir pourquoi, plus pour combler un manque que par réelle sensation de faim. Des moments comme ceux-ci, je les collectionne quasiment au point de pouvoir en tapisser les murs de ma chambre. L’impression que personne ne te comprend réellement dans ce monde où tout nous échappe, où tout bouge tellement vite, trop vite même. Et pourtant il faut survivre, se faire une place tant bien que mal, mais en a-t-on vraiment la 
Poussée à son paroxysme, la société de consommation nous autorise à acheter bon nombre de produits en tout genre. Quelque soit l’endroit, et ce même si votre compte est débiteur, vous pouvez payer avec votre Visa, votre Eurocard Mastercard ou encore votre American Express, que vous soyez à Manhattan ou à Shibuya. Magnifique invention de l’homme que fut la création de la monnaie par les premiers peuples grecs, n’est-ce pas ? Désormais les hommes allaient être divisés en deux catégories : les personnes possédant de l’argent et celles qui n’en ont pas. Et depuis, les multiples conflits mondiaux et nationaux ont une part de leur origine dans cette quête de possession de tout ce qui peut être assimilé à de la richesse : billets, pièces, or, argent, diamants, saphirs, rubis, émeraudes, platine et tant d’autres termes qui font scintiller nos yeux rien qu’à la vue de ces mots. L’avidité de la nature humaine pousse tout individu à s’enrichir, à dépenser, à acheter, à consommer, encore et toujours plus. Ce vice qui a motivé 

