Dans un contexte politique difficile et face aux enjeux électoraux que nous connaissons actuellement, je mesure la difficulté de parler de ce second tour de l’élection présidentielle entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, sans froisser les susceptibilités de chacun, surtout des électeurs de gauche. Facebook et Twitter sont inondés de prises à partie, de coups de cœur, de coups de gueule et de règlements de compte virtuels depuis plusieurs semaines. Y échapper est devenu un parcours du combattant. Et pourtant face à l’issue de plus en plus incertaine de ce scrutin, il me semble important de ne pas laisser faire les choses. Peu importe nos convictions et nos valeurs. Je me remémore constamment les nombreux cours d’économie, d’histoire et d’éducation civique que j’ai pu étudier ainsi que nombre de livres que j’ai lus. Je repense à ces luttes, ouvrières, féministes, politiques ou encore sociales qui ont façonné notre pays pour en faire une démocratie et une République. Les temps sombres du fascisme et du nazisme ne sont pas si lointains et une large partie Une certaine image de la France
Dans un contexte politique difficile et face aux enjeux électoraux que nous connaissons actuellement, je mesure la difficulté de parler de ce second tour de l’élection présidentielle entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, sans froisser les susceptibilités de chacun, surtout des électeurs de gauche. Facebook et Twitter sont inondés de prises à partie, de coups de cœur, de coups de gueule et de règlements de compte virtuels depuis plusieurs semaines. Y échapper est devenu un parcours du combattant. Et pourtant face à l’issue de plus en plus incertaine de ce scrutin, il me semble important de ne pas laisser faire les choses. Peu importe nos convictions et nos valeurs. Je me remémore constamment les nombreux cours d’économie, d’histoire et d’éducation civique que j’ai pu étudier ainsi que nombre de livres que j’ai lus. Je repense à ces luttes, ouvrières, féministes, politiques ou encore sociales qui ont façonné notre pays pour en faire une démocratie et une République. Les temps sombres du fascisme et du nazisme ne sont pas si lointains et une large partie 




Il y a encore peu de temps, la laïcité était brandie dans tout conflit et plus particulièrement dans ceux opposant religion et État français. En effet, depuis 1905 l’Église et l’État français sont deux institutions séparées par la loi, où chacune ne peut – en théorie – ni contrôler, ni influencer l’autre. Encore récemment, l’État français a dû faire preuve de fermeté pour réussir à voter une loi interdisant le port de signes religieux dans tout établissement scolaire français et plus largement au sein de toute institution publique. Certains et certaines se sont alors élevés contre ce projet de loi « discriminatoire » qui selon eux briguaient leur liberté de religion et plus largement, leur liberté d’expression. Problème étant que la liberté reste justement quelque chose qui s’arrête à celle d’autrui. Mais la principale caractéristique que présentent beaucoup de Français est leur capacité à râler et à se plaindre à chaque fois qu’une nouvelle loi quelque peu restrictive, pour quelle que population que ce soit, est sur le point d’être appliquée. On s’en prend au 
