Derrière ces trois mots se cache une étiquette que de plus en plus de Français semblent traquer. J’en fais partie. Je ne compte plus les innombrables tee-shirts ou chaussettes achetés à bas prix, fabriqués en Chine ou au Bangladesh et qui ont perdu leur forme et leurs couleurs au bout de trois ou quatre lavages. J’ai bien essayé de monter en gamme, mais honnêtement comment justifier que des vêtements fabriqués dans des pays lointains, tant géographiquement que socialement, puissent être vendus parfois plusieurs centaines d’euros, tout ça sur le dos d’ouvriers surexploités ? Sans compter qu’au bout d’un an, je pouvais tout simplement m’en servir comme chiffon ou les donner au recyclage tellement leur qualité était médiocre. Inutile de préciser que ces productions se font effectivement dans des pays où les acquis salariaux sont bien moindres et les contrôles environnementaux souvent inexistants. Certes, j’étais un peu réticent à l’idée de mettre huit ou neuf euros dans une seule paire de chaussettes fabriquée en France quand j’aurais pu en acheter dix chez H&M pour le même Fabriqué en France
Derrière ces trois mots se cache une étiquette que de plus en plus de Français semblent traquer. J’en fais partie. Je ne compte plus les innombrables tee-shirts ou chaussettes achetés à bas prix, fabriqués en Chine ou au Bangladesh et qui ont perdu leur forme et leurs couleurs au bout de trois ou quatre lavages. J’ai bien essayé de monter en gamme, mais honnêtement comment justifier que des vêtements fabriqués dans des pays lointains, tant géographiquement que socialement, puissent être vendus parfois plusieurs centaines d’euros, tout ça sur le dos d’ouvriers surexploités ? Sans compter qu’au bout d’un an, je pouvais tout simplement m’en servir comme chiffon ou les donner au recyclage tellement leur qualité était médiocre. Inutile de préciser que ces productions se font effectivement dans des pays où les acquis salariaux sont bien moindres et les contrôles environnementaux souvent inexistants. Certes, j’étais un peu réticent à l’idée de mettre huit ou neuf euros dans une seule paire de chaussettes fabriquée en France quand j’aurais pu en acheter dix chez H&M pour le même 

