Fabriqué en France

Le Slip français sur une plage de galetsDerrière ces trois mots se cache une étiquette que de plus en plus de Français semblent traquer. J’en fais partie. Je ne compte plus les innombrables tee-shirts ou chaussettes achetés à bas prix, fabriqués en Chine ou au Bangladesh et qui ont perdu leur forme et leurs couleurs au bout de trois ou quatre lavages. J’ai bien essayé de monter en gamme, mais honnêtement comment justifier que des vêtements fabriqués dans des pays lointains, tant géographiquement que socialement, puissent être vendus parfois plusieurs centaines d’euros, tout ça sur le dos d’ouvriers surexploités ? Sans compter qu’au bout d’un an, je pouvais tout simplement m’en servir comme chiffon ou les donner au recyclage tellement leur qualité était médiocre. Inutile de préciser que ces productions se font effectivement dans des pays où les acquis salariaux sont bien moindres et les contrôles environnementaux souvent inexistants. Certes, j’étais un peu réticent à l’idée de mettre huit ou neuf euros dans une seule paire de chaussettes fabriquée en France quand j’aurais pu en acheter dix chez H&M pour le même

Bienvenue en terre maya

Site maya de Copán - Honduras

Le truc assez sympa quand tu cherches un travail et que tu es célibataire c’est que tu peux décider de partir loin sans te soucier vraiment de ce qui se passe chez toi en France et te dire que tu vas profiter pleinement. J’ai donc décidé de partir en Amérique centrale, plus précisément au Guatemala et au Honduras, sur les traces des peuples mayas, encore relativement préservés du tourisme de masse. Tout d’abord, le voyage est long. Escale obligatoire à Madrid ou à Atlanta selon les compagnies aériennes. Je dois avouer que l’arrivée à Guatemala Ciudad après presque 24 heures de voyage fait du bien. Avant de partir, j’avais eu le réflexe d’acheter un bon guide de voyage et les informations qui circulent sur le Guatemala sont parfois assez alarmistes, notamment en ce qui concerne la sécurité du pays. Certes, il est fréquent de croiser des hommes armés d’une machette ou d’un fusil à pompe devant tout lieu susceptible d’avoir de l’argent – comprends ici qu’il s’agit des banques, des restaurants, des hôtels qui accueillent