Fabriqué en France

Le Slip français sur une plage de galetsDerrière ces trois mots se cache une étiquette que de plus en plus de Français semblent traquer. J’en fais partie. Je ne compte plus les innombrables tee-shirts ou chaussettes achetés à bas prix, fabriqués en Chine ou au Bangladesh et qui ont perdu leur forme et leurs couleurs au bout de trois ou quatre lavages. J’ai bien essayé de monter en gamme, mais honnêtement comment justifier que des vêtements fabriqués dans des pays lointains, tant géographiquement que socialement, puissent être vendus parfois plusieurs centaines d’euros, tout ça sur le dos d’ouvriers surexploités ? Sans compter qu’au bout d’un an, je pouvais tout simplement m’en servir comme chiffon ou les donner au recyclage tellement leur qualité était médiocre. Inutile de préciser que ces productions se font effectivement dans des pays où les acquis salariaux sont bien moindres et les contrôles environnementaux souvent inexistants. Certes, j’étais un peu réticent à l’idée de mettre huit ou neuf euros dans une seule paire de chaussettes fabriquée en France quand j’aurais pu en acheter dix chez H&M pour le même

Le changement est en toi

Sapin de Noël
L’année 2015 est en train de se terminer. On voudrait nous faire croire qu’elle fut extrêmement mauvaise, notamment à cause des terribles événements qui ont touché la capitale française, mais aussi à cause des multiples catastrophes, naturelles, économiques ou autres, que les médias se plaisent à passer en boucle. Et à mieux y regarder, je suis dubitatif devant un aspect commun à tous ces êtres humains qui refusent le changement. Le meilleur exemple se trouve dans les Français qui veulent que les choses changent, mais qui sont les premiers à gueuler, manifester et se plaindre quand elles ne sont plus les mêmes. Plus triste encore, cette cohorte de gens qui préfère le confort relatif d’une vie sécurisante, plutôt que le défi de l’inconnu. Combien de fois n’ai-je pas entendu Oh j’aimerais tellement partir à l’étranger pour voir un peu ce que ça pourrait m’apporter ! ou encore Si j’avais les couilles, je changerais de métier du jour au lendemain ! et même J’aimerais quitter mon mec mais je n’en ai pas la force ! Et

L’endroit où il (ne) faut (pas) être

Starbucks Coffee & Grains de caféIl y a encore une décennie, peu d’Européens connaissaient la célèbre marque américaine de café où l’on accompagne sa boisson chaude d’une pâtisserie du pays de l’Oncle Sam, de style muffin, roulé à la cannelle ou encore donut. Aidée par nombre de productions cinématographiques et le flot de touristes revenant des États-Unis, « la sirène verte » – reconnaissable entre mille – a battu quelques coups de nageoire dans l’Atlantique pour profiter d’une demande toujours plus forte, afin de trouver quelques rochers où s’implanter, timidement, en Europe. Et je ne parle pas de la représentation qui trône depuis des années à Copenhague. Par la suite, on assista à une véritable déferlante d’ouvertures en France de ce nouveau concept au pari risqué : vendre un café à emporter à un prix relativement élevé, très souvent autour de 6 euros. La marque est la cible rêvée des écologistes qui critiquent le gaspillage de ressources environnementales face aux nombreux emballages jetables et non-recyclables. Sans oublier certaines machines à café qui, pour des raisons d’hygiène, laissent s’écouler un filet

La mort au bout d’une fourchette

Escherichia coliLa plupart d’entre nous a déjà vécu la fâcheuse aventure qui consiste à découvrir un aliment en état de décomposition dans son réfrigérateur. Mais le fait est qu’il s’agit d’une épreuve encore plus désagréable quand on le constate dans les rayons de son supermarché habituel. Le fromage râpé encore consommable pendant 25 jours qui affiche déjà une jolie couleur bleu-vert, la viande qui semble partager un point commun avec le nom de la Première dame de France ou encore certains fruits qui offrent une qualité inversement proportionnelle à leur prix de vente qui frise actuellement des records sur les étals. Loin de moi l’envie de stigmatiser une enseigne en particulier je dois quand même bien avouer que les problèmes de rupture de chaîne du froid semblent de plus en plus fréquents. A vrai dire que sais-tu réellement sur ce que nous mangeons ? Le débat semble relancé après une certaine accalmie qui avait suivi des années de méfiance, suite aux scandales alimentaires de la vache folle, du poulet à la dioxine ou encore du poisson

Embouteillages en vue

Embouteillages à BruxellesLe réseau de transports en commun de la capitale belge est extrêmement mal adapté pour une ville qui compte moins d’habitants que Paris mais sur un territoire beaucoup plus vaste. Le faible nombre de lignes de métro ne fait qu’accentuer les problèmes. Aux heures de pointe, les bus se retrouvent coincés dans les embouteillages, les tramways sont eux aussi souvent bloqués par des voitures empiétant sur leurs voies et la régularité et la fréquence des transports est catastrophique d’une manière générale. Demandez un peu à quelques utilisateurs combien de temps ils ont pu attendre un tram, un métro ou un bus ? J’espère que les politiques belges auront la décence de voter massivement la construction rapide de nouvelles lignes de métro surtout sur un axe Nord-Sud, mais aussi une autre ligne de rocade sur la Grande Ceinture, sans oublier que la STIB devrait améliorer radicalement les fréquences des différents moyens de transports et repenser totalement sa communication qui ne mérite rien d’autre qu’un zéro pointé. Forcez un peu les Belges à abandonner leurs voitures et

Bruxelles la crasseuse

Sac poubelle de Bruxelles CapitaleIl m’est de plus en plus insupportable de sortir dans les rues de la capitale belge à cause d’un facteur important à mes yeux : la propreté, ou plutôt son contraire. Il est quasiment impossible de faire 100 mètres sans rencontrer une dizaine de détritus jonchant les trottoirs ou les caniveaux, et non pas de simples papiers, mais aussi des bouteilles plastique, des canettes, des journaux ou même plus récemment des sacs poubelles qui restent pendant près d’une semaine sur la voie publique. Triste constat pour la prétendue capitale d’une Europe qui se vante de mettre la protection de l’environnement dans ses principales priorités. N’oublions pas non plus les déchets qui s’accumulent sur les poubelles scellées du métro, pour d’évidentes raisons de sécurité, lors des sommets européens ou de réunions de ministres des différents pays de l’Union. Est-ce que les gens qui aiment à mettre leur bouteille de soda vide sur une poubelle fermée ne peuvent pas attendre de sortir du métro et de la jeter dans une poubelle vide ? Et quand bien même

Du côté de la Norvège

Palais royal - OsloAprès la Finlande et la Russie, place à la Norvège ! Ce pays à la nature sublime, aux paysages magnifiques et aux fjords majestueux. La Norvège est aussi la nation profitant d’un développement inouï grâce à l’exploitation de ses ressources pétrolières et gazières. Trônant fièrement à la première place du classement mondial par indice de développement humain, elle est aussi un des rares pays de la planète à ne plus avoir de dette extérieure, à connaître un chômage réduit à peau de chagrin et des comptes publics excédents de plus de cinq pour cent ! Le passage de la frontière norvégienne ne s’est pourtant pas produit sans encombre malgré la présence de la Norvège dans l’espace Schengen. Contrôle d’identité de rigueur, questions de bases et le petit Français peut enfin rentrer sur le territoire norvégien accompagné d’un sourire étincelant de l’officier des services d’immigration. Puis arrive Oslo, la capitale de ce pays aux quelques quatre millions et demis d’habitants qui ressemble étrangement à une ville américaine comme New York. Tournée vers la mer mais aussi

Dépaysement total en Laponie

Ice Hotel - Mur de glaceLa Laponie, terre de tous les extrêmes que peut présenter la Terre. Juste quelques minutes de jour en plein hiver et juste quelques minutes de nuit en plein été. Des températures atteignant facilement les -15°C en plein soleil en hiver. Et pourtant, après avoir passé près de 22 heures dans un train de nuit, à partager mon compartiment couchette avec deux Allemands, Mattias et Joachim, deux Néerlandais, Bart et Dany, ainsi qu’un Suédois nommé Erik, nous sommes finalement tous arrivés à Kiruna. Ici nous attendait à Jukkasjärvi, l’Ice Hotel construit chaque hiver, réalisé entièrement de neige et de glace, où la température intérieure atteint tout de même 5°C quelque soit le temps extérieur. Après avoir déambulé dans les nombreuses suites et chambres que propose l’hôtel – moyennant environ 300 € la nuit si tu as vraiment envie de passer une nuit à te geler les fesses – l’Ice Bar s’est offert à nous avec la particularité de boire des cocktails – composés entre autre de vodka Absolut – dans des verres sculptés dans

Week-end culturel en Dalécarlie

Mine de cuivre de FalunPremière fois que tu quittes réellement Örebro et l’université où tu as élu domicile depuis un bout de temps. Ce week-end organisé par Fadderiet a été une succession de réussites dans tous les domaines. Tout d’abord, tu as eu la chance de partager ta maisonnette suédoise avec Sofia – présidente de l’association – et Susie, autre membre de Fadderiet qui, à elles deux n’engendrent pas vraiment la mélancolie. Partis d’Örebro vendredi en minibus, notre premier arrêt a lieu à Falun, où 22 étudiants issus de trois continents sont descendus à 60 mètres sous Terre, à la découverte de la mine de cuivre classée Patrimoine Mondial de l’UNESCO qui produisit jusqu’à 35 % de la production mondiale de cuivre au XVIIIème siècle. Symbole de l’industrie suédoise pendant de nombreux siècles avant sa fermeture en 1992, la mine de Falun produit toujours le « rouge de Falun », couleur emblématique de la peinture qui donne toujours aux maisons suédoises traditionnelles leur aspect si particulier. Pendant plus d’une heure, nous arpentons des galeries suintantes et découvrons l’enfer dans

Bienvenue en Suède

Suède vue du cielAprès tant de questions, de préparatifs, de vérifications, tu pars direction l’aéroport et tu te retrouves finalement dans l’avion à destination de Stockholm. Le vol se passe plutôt bien même si tu n’arrives pas à avaler le prix prohibitif des boissons proposées par Ryanair à bord de l’avion : 4,30 € le thé, rien que ça. Au final ça fait cher du sachet de thé, de l’eau chaude et du gobelet en plastique. La Suède vue du ciel ressemble à un pays très arriéré tellement les lacs et les forêts créent un paysage différent : une maison par ici, une maison par là mais la surprise est de taille quand tu arrives à Stockholm et découvres que le réseau routier de la capitale ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Los Angeles avec un nombre infini de routes qui passent au-dessus ou en-dessous de ta tête. Après quelques péripéties à la gare de Stockholm, tu découvres ce pays où tout est si différent, où la nature a une place beaucoup plus importante qu’en France