Joie de vivre à la suédoise

Kårhuset - Örebro UniversitetLa neige n’est toujours pas tombée sur la sombre Suède et le temps libre des étudiants internationaux leur offre des heures propices à la fête, aux voyages, à la découverte du monde, aux échanges verbaux – qui tournent parfois aux contacts physiques. Je ferme les yeux sur cet Italien qui s’est enfermé pendant une quinzaine de minutes avec une Allemande dans les toilettes samedi soir dernier. Tout le monde sait qu’ils ont parlé architecture ou bien encore qu’ils ont pu jouer aux échecs. Ne soyons pas mauvaise langue à ce point même si cette dernière a fini la soirée la tête dans la cuvette des toilettes, ironie du sort ou pur hasard ? Quelques jours plus tard, il faut remonter le moral à une étudiante française qui vient de se rendre compte que le suédois avec qui elle avait commencé une relation, est en fait un mec libertin qui occupe l’espace libre de son lit avec une fille différente chaque jour de la semaine en plus de sa copine dite « officielle ». Les Suédois

Le pouvoir de l’argent

Pluie de diamantsPoussée à son paroxysme, la société de consommation nous autorise à acheter bon nombre de produits en tout genre. Quelque soit l’endroit, et ce même si votre compte est débiteur, vous pouvez payer avec votre Visa, votre Eurocard Mastercard ou encore votre American Express, que vous soyez à Manhattan ou à Shibuya. Magnifique invention de l’homme que fut la création de la monnaie par les premiers peuples grecs, n’est-ce pas ? Désormais les hommes allaient être divisés en deux catégories : les personnes possédant de l’argent et celles qui n’en ont pas. Et depuis, les multiples conflits mondiaux et nationaux ont une part de leur origine dans cette quête de possession de tout ce qui peut être assimilé à de la richesse : billets, pièces, or, argent, diamants, saphirs, rubis, émeraudes, platine et tant d’autres termes qui font scintiller nos yeux rien qu’à la vue de ces mots. L’avidité de la nature humaine pousse tout individu à s’enrichir, à dépenser, à acheter, à consommer, encore et toujours plus. Ce vice qui a motivé