
situation me place dans une position où je me sens vulnérable et fragile à la fois. S’abandonner au sommeil dans les bras de quelqu’un n’a jamais été une chose aisée. Cette forme de mise à nu totale me met très souvent mal à l’aise et je la fuis généralement dès qu’elle se présente à moi. Aujourd’hui, il y a néanmoins quelque chose de différent. Je ne réalise pas totalement : je me réveille à tes côtés. Pourtant je suis apaisé comme rarement. J’aimerais que cette sensation dure encore des heures. Dix ans que je n’avais pas dormi dans cette ville et pourtant la météo y est restée la même… Seul un son lourd et régulier vient rompre le silence immuable qui baigne l’atmosphère qui règne sur ta chambre : le rythme régulier des gouttes de pluie qui tombent et rebondissent sur le bord de l’immense fenêtre qui nous fait face. En ce matin d’automne, la lumière est faible et pourtant mes yeux ont peine à s’ouvrir. Tard dans la nuit, nous nous étions endormis loin …



Il y a quelques jours, j’ai pu fêter mon anniversaire en compagnie d’un grand groupe d’amis issus d’horizons très divers. J’aimerais adresser un message à chacun d’entre eux mais me contenterais de ce billet d’humeur. Une sorte d’hommage pour toi qui liras peut-être ces lignes un jour. Parce que tu as partagé avec moi des moments en or et que nous refaisons le monde dans les instants plus difficiles. A l’image de cette vie qui s’écoule paisiblement chaque jour. Nous avons vécu les années lycée, les amphithéâtres de l’université en France, en Suède
Il paraît que je suis actuellement classé n°1 d’un site de rencontres gay. Après vérification, il s’avère que l’information était exacte : grand bien m’en fasse car elle ne change absolument rien à ma vie quotidienne. Chemin faisant, j’essaye de ne pas dépasser les trois heures de présence dans les soirées gay de la capitale bruxelloise. En effet, on y trouve là tout ce que le fameux « milieu » a de beau – et surtout de moins beau – à offrir. Du cliché total jusqu’à ce qu’on n’imaginait pas être possible, chacun est servi. Bien évidemment, les rumeurs vont bon train : impossible de ne pas être au courant de qui couche avec qui – ou plutôt quoi selon les cas. Tous calqués sur le même moule, fiers d’arborer le petit élan, le joueur de polo ou le rectangle rouge et blanc sur leur pectoral gauche, après avoir passés plus de vingt minutes à fixer les quelques mèches rebelles de leur frange toute prête à faire pâlir celle d’un certain héros d’une comédie musicale
Il est des choses qu’on ne peut expliquer par des mots ou par des gestes. Le fait que je n’ai jamais cru au Prince Charmant en fait partie. De par leur nature, les hommes sont des êtres capables du pire comme du meilleur ; l’Histoire en apporta et en apporte encore et toujours, quotidiennement, la preuve. Il est sans doute difficile de décrire en trouvant les mots justes, à quel point ma toute première relation amoureuse a pu être encore plus destructrice concernant certaines de mes attentes sur un garçon. Il serait erroné de dire que je suis prêt à prendre le premier venu car quand il me vient à l’idée, ou à un moment, l’envie d’être dans une relation avec un autre homme, je fais sans doute parti de ceux qui y réfléchissent à deux fois avant de m’engager, et surtout pas avec n’importe qui. Mes erreurs de jeunesse m’ont appris qu’on pouvait bien entendu recevoir beaucoup de choses par amour mais aussi souffrir énormément en espérant trop, de la part de garçons très
Une journée chez Disneyland Paris en plein mois d’août est synonyme de nombreuses attractions, d’une foule intense, d’heures de queue interminables, de deux litres de Coca Cola, d’un litre de Vittel, de pleurs d’enfants, de menus « équilibrés » composés d’un trio très américain hot dog-pizza-hamburger, d’incalculables doigts de pieds écrasés, d’odeurs écœurantes de pop-corn et de sucre caramélisé et j’en passe encore beaucoup sous silence. Avec le temps qui passe et des yeux d’adulte, le parc semble tout de suite moins féerique, moins magique et bel et bien, moins enchanteur. On apprécie beaucoup plus Space Mountain, Big Thunder Mountain ou encore Indiana Jones et le Temple du Péril que les attractions qui nous faisaient autrefois rêver comme It’s a small world. La faute à qui, la faute à quoi ? Difficile d’y trouver une réponse nette, claire et précise, tant on ne parvient même pas à la trouver soi-même. Peut-être est-ce dû à ce côté si capitaliste du parc qui fait tout pour récupérer le moindre euro possible provenant du porte-monnaie et
Lorsque notre toute première histoire d’amour se manifesta, nous y avons tous crû à 100 %. La passion ardente s’est mélangée au désir brûlant et à l’envie de s’engager pour de bon avec celui ou celle qui faisait battre notre cœur. Pour une raison ou une autre, cette histoire s’est terminée – dans le compromis ou la tragédie – et alors nous avons cessé d’aimer. Peut-être avons-nous cessé d’aimer sans limite mais notre cœur brisé n’a pas pour autant complètement arrêté de fonctionner : il s’est mis en veille, croyant que cette histoire serait unique. Certes, personne n’oubliera jamais le premier baiser, les premiers émois, le premier contact d’une peau étrangère et la chaleur d’un corps blotti contre le sien. Vient ensuite la difficile période où chaque individu se doit d’être fort, de croire à nouveau à une nouvelle relation qui ne sera, ni ne pourra être identique à la première, bien entendu, mais qui réservera son lot de surprises – bonnes ou mauvaises. Même si l’amour s’est enfuit, il ne demande qu’à revenir sous 
