Différence innée ou acquise

Lions gayAujourd’hui la télévision suédoise diffusait un documentaire très intéressant sur l’origine de l’homosexualité. Car même si celle-ci a existé au sein de toute civilisation et à toute époque, sa perception a été de nombreuses fois l’objet de débats houleux et qui plus est, encore plus dans le cadre d’une élection présidentielle. La question demeure hautement délicate. Et pour comprendre la force des préjugés, il faut tout simplement remonter le temps. Il n’est pas pourtant pas nécessaire de se rendre à des siècles du nouveau millénaire. Avant même la Seconde Guerre Mondiale, lorsque Hitler arrive au pouvoir en 1933, il décide alors de purifier la race aryenne sous couvert de constats simples : les pédérastes nuisent à l’expansion démographique et sont féminisés, donc incapables de combattre et de défendre le Reich. Le régime nazi divise alors les homosexuels en deux groupes. D’un côté ceux dont la sexualité déviante serait innée et de l’autre côté, ceux sont la sexualité serait acquise donc « soignable ». Cette théorie appuyée sur des travaux médicaux d’avant-guerre avait eu pour conséquence

Pour quelques centimètres

Gay bulge underwear
Tantôt objet de fantasmes, tantôt objet d’inquiétudes, le symbole de la « puissance masculine » est dans toutes les conversations, dans bon nombre de sous-entendus et peut-être même tout simplement dans un nombre considérable de bouches (au sens propre comme au sens figuré) ! Plutôt petit, de taille moyenne ou carrément démesuré, fin ou large, circoncis ou non, plus ou moins foncé, touffu ou imberbe, le pénis est à l’image extérieure de l’homme : différent selon chaque individu… Cette partie du corps masculin autrefois vénérée par le biais de la religion romaine sous les traits du dieu Bacchus est aujourd’hui source de plaisirs mais tout autant de complexes. Combien d’hommes ne se sont pas sentis gênés lors du moment crucial où ils dévoileraient leur plus grande intimité au milieu d’un vestiaire rempli d’effluves de sueur juste après une séance de piscine au lycée ? Qu’adviendrait-il de leur virilité si leur meilleur ami ou même encore pire, le plus parfait inconnu, arborait quelques centimètres de précieuse chair de plus qu’eux ? Leur monde s’effondrerait, leur sentiment

Une histoire de poils

Poils autour du nombril
De tout temps, jamais un élément n’aura jamais autant été traqué que de nos jours. Non je ne parle pas de Ben Laden, ni même de Jake Gyllenhaal, je veux vous parler… du poil ! Ce pauvre survivant de l’époque où nous ressemblions tous à un cousin éloigné de Cheetah a pourtant la vie difficile. Servant autrefois à nous protéger des agressions extérieures et à nous réchauffer par temps frais, il ne nous est plus d’aucune utilité aujourd’hui, et pourtant ce bougre, aussi inoffensif soit-il, résiste. Les femmes ont commencé à le raser, à l’arracher, à l’épiler, à grand renfort de coups de pince, de bandelettes de cire et de crèmes dépilatoires en tout genre. Puis les hommes, via l’imagerie gay qui se diffuse au travers des magazines et des publicités s’affichant dans n’importe quel abribus de nos contrées, se sont sentis touchés par ce nouvel élan glorifiant les jambes ou le torse imberbe. Les cyclistes et les nageurs ont été les précurseurs ; la mode et la publicité ont fait le travail restant. Et