
La vie est éphémère et fragile. Cette dure réalité que je pensais lointaine m’est revenue en pleine face, sans crier garde, lors de ton décès. L’existence me semble difficile en ce mois de mai 2019 alors que la vie a décidé de nous séparer. Un au revoir ne signifie pas adieu. Le soleil et les arc-en-ciel réapparaissent toujours, et ce même après chaque averse de pluie ou une fois la violence des soirs d’orages terminée. Les heures et les jours qui se sont écoulés m’ont semblé longs mais te savoir finalement en paix, est un soulagement. Le temps fera son œuvre. Il me suffit pourtant de fermer les yeux, même un court instant, pour te retrouver. Je n’oublierai pas ta voix, ni tes yeux bleus. Car l’amour qu’un père porte à son fils ne disparaît jamais. Un détail, un souvenir, une anecdote, une photo. Les larmes que je verse aujourd’hui laisseront place aux sourires et au bonheur d’avoir partagé 32 années avec toi. J’aurais aimé en vivre plus avec toi mais j’aurais pu en …


Depuis un mois, mon quotidien se résume à mon travail, mes allers-retours en TGV, mes jours de congés passés à dormir et profiter de mon temps libre. Je n’irais pas jusqu’à dire que chaque jour est une partie de plaisir mais globalement j’aime ce que je fais. Le 260 Faubourg Saint-Honoré ne désemplit quasiment jamais sauf lors des dimanches froids et pluvieux. Puis, il y a quelques plaisirs quotidiens comme ceux de pouvoir prendre sa pause déjeuner en admirant l’Arc de Triomphe ou bien encore de s’asseoir dans le Parc Monceau, le visage à peine réchauffé par le faible soleil hivernal. Viennent aussi les clients de tout horizon, dépensant vingt euros ou presque autant que mon salaire mensuel, simples inconnus ou vedettes du petit écran. C’est ainsi que je me suis retrouvé à servir Yoann Sover un samedi après-midi et Carole Rousseau un jeudi soir. Soit dit en passant cette dernière est encore plus belle en vrai qu’à la télévision : une femme d’environ un mètre quatre-vingts et aux magnifiques cheveux châtains, à la beauté 

