
situation me place dans une position où je me sens vulnérable et fragile à la fois. S’abandonner au sommeil dans les bras de quelqu’un n’a jamais été une chose aisée. Cette forme de mise à nu totale me met très souvent mal à l’aise et je la fuis généralement dès qu’elle se présente à moi. Aujourd’hui, il y a néanmoins quelque chose de différent. Je ne réalise pas totalement : je me réveille à tes côtés. Pourtant je suis apaisé comme rarement. J’aimerais que cette sensation dure encore des heures. Dix ans que je n’avais pas dormi dans cette ville et pourtant la météo y est restée la même… Seul un son lourd et régulier vient rompre le silence immuable qui baigne l’atmosphère qui règne sur ta chambre : le rythme régulier des gouttes de pluie qui tombent et rebondissent sur le bord de l’immense fenêtre qui nous fait face. En ce matin d’automne, la lumière est faible et pourtant mes yeux ont peine à s’ouvrir. Tard dans la nuit, nous nous étions endormis loin …


Une fois de plus, le printemps a donné lieu à de nouveaux projets de voyages. Et c’est assez naturellement que j’ai jeté mon dévolu sur la région de Naples, en Campanie. Tout d’abord, les idées véhiculées sont vraies. Le Sud de l’Italie n’est pas son Nord et inversement. Passer une semaine dans la baie de Naples est l’occasion de s’imprégner des grands contrastes qui caractérisent ce petit bout d’Italie, entre l’effervescence de la circulation napolitaine et le calme relaxant des petites rues escarpées de l’île de Capri. Contraste qui se retrouve également entre les façades magnifiquement ocre ou jaune des palais napolitains et les ruelles étroites du centre historique de Naples caractérisées par le gris de ses habitations. Conseils pris auprès de plusieurs amis qui l’avaient déjà visitée, Naples est loin de faire l’unanimité, un peu à l’image de Téhéran – tantôt adulée, tantôt détestée. Certes, la ville, fondée il y a plus de 2 500 ans, est parfois sale et souffre d’une réputation sulfureuse, entachée de mafias, mais aussi et surtout depuis la « …
Je dois avouer que j’aime sortir des sentiers battus quand il s’agit de partir à l’aventure à l’étranger. Après avoir exploré les routes d’Amérique centrale en novembre 2015, j’ai choisi de partir à la découverte du Moyen-Orient et de me rendre en Iran. Seul. Et là, je sens arriver tes questions. Pourquoi aller dans un pays catégorisé comme Axe du Mal par les États-Unis ? Dans un pays où les femmes semblent être excessivement opprimées, où la démocratie n’existe pas et où les homosexuels finissent emprisonnés, voire condamnés à mort dans le pire des cas ? Cette destination a été le fruit d’une réflexion intense, parfois incomprise d’un grand nombre de mes proches. Quand je disais partir pour deux semaines de vacances en Iran, les conversations connaissaient un blanc pendant 5 bonnes secondes. Après avoir parcouru plusieurs forums de voyageurs ainsi que m’être procuré plusieurs livres sur le pays, j’ai arrêté cette décision en mars, bien décidé à vérifier par moi-même si cette mauvaise réputation était réalité. Si tu souhaites franchir le cap et t’envoler
Dans un contexte politique difficile et face aux enjeux électoraux que nous connaissons actuellement, je mesure la difficulté de parler de ce second tour de l’élection présidentielle entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, sans froisser les susceptibilités de chacun, surtout des électeurs de gauche. Facebook et Twitter sont inondés de prises à partie, de coups de cœur, de coups de gueule et de règlements de compte virtuels depuis plusieurs semaines. Y échapper est devenu un parcours du combattant. Et pourtant face à l’issue de plus en plus incertaine de ce scrutin, il me semble important de ne pas laisser faire les choses. Peu importe nos convictions et nos valeurs. Je me remémore constamment les nombreux cours d’économie, d’histoire et d’éducation civique que j’ai pu étudier ainsi que nombre de livres que j’ai lus. Je repense à ces luttes, ouvrières, féministes, politiques ou encore sociales qui ont façonné notre pays pour en faire une démocratie et une République. Les temps sombres du fascisme et du nazisme ne sont pas si lointains et une large partie 
Il y a quelques jours, j’ai pu fêter mon anniversaire en compagnie d’un grand groupe d’amis issus d’horizons très divers. J’aimerais adresser un message à chacun d’entre eux mais me contenterais de ce billet d’humeur. Une sorte d’hommage pour toi qui liras peut-être ces lignes un jour. Parce que tu as partagé avec moi des moments en or et que nous refaisons le monde dans les instants plus difficiles. A l’image de cette vie qui s’écoule paisiblement chaque jour. Nous avons vécu les années lycée, les amphithéâtres de l’université en France, en Suède
Vingt-et-une stations. De Père Lachaise à Porte Dauphine, il y a 21 stations. Tout voyageur qui prend la ligne 2 du métro parisien serpente d’abord entre le 11ème et le 20ème arrondissement. Puis le voyage se fait aérien, à cheval sur la frontière entre le 10ème, le 18ème et le 19ème. La rame continue son chemin, cette fois sous terre, le long des 9ème et 17ème arrondissements. Elle sillonne le 8ème et termine sa course dans le 16ème arrondissement, aux portes du Bois de Boulogne, avec de sublimes entrées Art Nouveau. Si je m’attache à cette ligne de métro ce soir, ce n’est pas seulement parce qu’elle dessert des endroits où j’aime me rendre comme le Parc Monceau ou encore le sud de la Butte Montmartre vers la rue Lepic et la rue des Abbesses. Non, si je choisis de suivre le parcours de cette ligne c’est parce que depuis un peu moins de 5 mois, je l’ai parcourue plus que jamais. Pour passer 
