
Autant le dire tout de suite, quand je m’ennuie en attendant un ami ou que je me balade un peu pensif dans la rue, je m’amuse parfois à regarder l’entrejambe de certains jolis garçons qui croisent ma route. Certains pantalons ne laissent rien transparaître alors que pour d’autres c’est une histoire toute différente. La faute incombe en partie à un ami dentiste, fasciné par le mythe du « gros paquet », qui m’a légèrement converti à ce jeu somme toute innocent. Il faut bien avouer qu’il est difficile de détourner les yeux quand on devine aisément la forme de la chose. Je constate d’ailleurs que le caleçon fait de la résistance parmi la gente masculine ou que de plus en plus de mecs ne portent pas de sous-vêtements. Maniaque de l’hygiène intime, reviens un autre jour. Par ailleurs, il y a bien évidemment la scène classique du dimanche matin dans les boulangeries parisiennes : jogging enfilé vite fait, sans sous-vêtement, où l’on devine aisément la forme de la protubérance génitale. Plus ou moins généreuse, selon
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Rien ne leur échappe ; les enfants peuvent effectivement être d’une incroyable cruauté envers les autres. A commencer par mes nièces qui jugent que leurs parents sont désormais des « vieux » étant donné qu’ils ont fêté leur 40 ans cette année. Si j’en viens à ce sujet c’est pour mieux te confier que les années collège ont sans doute été les plus dures pour moi. Pas vraiment du point de vue des résultats scolaires mais surtout parce qu’à cette époque de l’adolescence, on se construit en dénigrant l’autre. Ainsi, la moindre différence physique est soulignée avec dureté. Et petit gringalet imberbe à la voix fluette que j’étais à l’époque, je dois avouer que certains n’ont pas été tendres avec moi. Et dire que tout ça s’est déroulé dans l’un des établissements les plus prestigieux du centre-ville de Reims. Pour ne rien arranger et rentrer un peu plus dans le cliché, je n’aimais pas non plus les cours de sport. Avec le recul, je réalise à quel point j’ai été le bouc-émissaire durant quatre années 
