Sur les traces de Cyrus et d’Alexandre le Grand

Je dois avouer que j’aime sortir des sentiers battus quand il s’agit de partir à l’aventure à l’étranger. Après avoir exploré les routes d’Amérique centrale en novembre 2015, j’ai choisi de partir à la découverte du Moyen-Orient et de me rendre en Iran. Seul. Et là, je sens arriver tes questions. Pourquoi aller dans un pays catégorisé comme Axe du Mal par les États-Unis ? Dans un pays où les femmes semblent être excessivement opprimées, où la démocratie n’existe pas et où les homosexuels finissent emprisonnés, voire condamnés à mort dans le pire des cas ? Cette destination a été le fruit d’une réflexion intense, parfois incomprise d’un grand nombre de mes proches. Quand je disais partir pour deux semaines de vacances en Iran, les conversations connaissaient un blanc pendant 5 bonnes secondes. Après avoir parcouru plusieurs forums de voyageurs ainsi que m’être procuré plusieurs livres sur le pays, j’ai arrêté cette décision en mars, bien décidé à vérifier par moi-même si cette mauvaise réputation était réalité. Si tu souhaites franchir le cap et t’envoler

Faire l’amour, pas la guerre

Arc de Triomphe - 14 juillet - Drapeau bleu blanc rouge

Le 14 juillet, comme chaque année, c’était la Fête nationale. De l’Arc de Triomphe à la Tour Eiffel, la Marseillaise a résonné plus d’une fois dans les rues ensoleillées de la capitale. J’appréciais à vélo cette insouciance qui caractérise si singulièrement l’été parisien. Les rues sont vides ou presque. Les places de stationnement ne sont jamais aussi faciles à trouver qu’au mois de juillet. On ne fait que rarement la queue dans les magasins. Les étudiants sont partis rejoindre leur famille en province ou ont pris l’avion pour des destinations plus ou moins lointaines afin de profiter de l’été. Les cours des écoles, collèges et lycées restent désespérément silencieuses. Et pour la troisième année consécutive, la météo s’est montrée relativement clémente et j’ai choisi de m’installer avec des amis sur la pelouse du Champ de Mars afin d’assister au feu d’artifice tiré depuis la Tour Eiffel. La soirée était belle et fraîche, ponctuée de rires et d’une forme de joie de vivre, si spécifique à la France. Une nouvelle fois, il a fallu qu’un illuminé

La lueur d’un avenir meilleur

Bateau chargé de migrantsDepuis des mois, l’Europe s’enlise dans un débat sans fin sur la crise des réfugiés. Même l’Allemagne, représentée par Angela Merkel, qui avait décidé d’accueillir à bras ouverts l’ensemble des demandeurs d’asile semble faire marche arrière, notamment suite aux récentes et nombreuses agressions de femmes dans plusieurs villes du pays. La situation est également hors de contrôle en Grèce, où j’ai pu constater par moi-même, dès le mois de janvier dans les rues d’Athènes, que ce pays déjà durement touché par la crise économique et la crise de sa dette, n’arrive plus à faire face à l’ampleur du phénomène. Même son de cloche en France et dans les rues de Paris, où l’hiver n’effraie pas certains de dormir sur les trottoirs de la capitale. Pendant ce temps là, dans les bureaux et hémicycles surchauffés de l’Union européenne, aucun pays ne veut s’engager à laisser ses frontières ouvertes, sur fond de craintes de débordements et troubles à l’ordre public, d’urgence sanitaire mais aussi par peur de possibles retours d’islamistes radicaux. L’aide d’urgence est finalement débloquée en