Une empreinte dans mon cœur

Il y a quelques jours, j’ai pu fêter mon anniversaire en compagnie d’un grand groupe d’amis issus d’horizons très divers. J’aimerais adresser un message à chacun d’entre eux mais me contenterais de ce billet d’humeur. Une sorte d’hommage pour toi qui liras peut-être ces lignes un jour. Parce que tu as partagé avec moi des moments en or et que nous refaisons le monde dans les instants plus difficiles. A l’image de cette vie qui s’écoule paisiblement chaque jour. Nous avons vécu les années lycée, les amphithéâtres de l’université en France, en Suède, en Floride ou en Belgique. Nous avons foulé la terre battue ou la résine des terrains de tennis ou de badminton ensemble. Nous avons pu vivre des souvenirs inoubliables, à Paris, à Séoul, à Marrakech, à Athènes, à Moscou ou encore en Toscane. Trente années déjà et encore tant d’autres pour cette passion qui m’accompagne. 2017 sera probablement l’année de nouvelles découvertes telles que Milan ou Berlin, mais aussi de grands voyages, avec en tête l’Iran, l’Inde ou encore l’Afrique. Voyager

Rendez-vous avec une diva

Sweet Sweet Fantasy TourMalgré mon jeune âge avancé, je ne m’étais jamais rendu dans une salle de concert pour un artiste tel qu’il soit. J’avais bien mis les pieds dans des théâtres et des opéras mais jamais dans une grande salle qui peut accueillir des dizaines de milliers de personnes. Il faut dire que quand tu habites en province c’est tout de suite plus difficile. Les grands chanteurs internationaux se limitent à un déplacement à la capitale et quelques rares fois dans les grandes métropoles régionales. Venir à Paris devient donc rapidement une expédition : tu dois trouver des potes motivés, prévoir de passer la nuit sur place, organiser le déplacement en voiture ou en TGV et bien sûr payer la place de concert au prix fort comme tout le monde. Et puis en discutant avec des amies de promo de master, nous en sommes venus à parler des prochains concerts à Paris avec notamment Adèle, Beyoncé, Mika ou encore Paul McCartney. En arrive le moment où j’apparais limite pour un extraterrestre en avouant que je n’ai jamais

Jeu, set & match

Roland Garros - Paris

En France, le mois de mai désespère souvent les touristes étrangers et les professionnels du monde des affaires. Tout d’abord, par le nombre de jours fériés qui se transforment généralement en « ponts » et réussissent à éloigner la plupart des salariés de leur bureau une bonne moitié du mois… En mai, c’est aussi le temps du Festival de Cannes, qui n’a pas eu l’éclat escompté cette année, étant donné la météo capricieuse, tant au niveau des températures que des précipitations. Puis vient l’inévitable événement phare de la capitale, le tournoi de tennis de Roland Garros, qui se tient chaque année à la Porte d’Auteuil. Depuis mes plus jeunes années, mon parrain m’avait converti au visionnage des matchs à la télévision. Par conséquent, me rendre à Roland Garros me trottait dans la tête depuis quelques années déjà. Mais les deniers manquaient et les examens empêchaient de planifier quoique ce soit à cette période de l’année. 2013 était l’année où m’y rendre devenait possible… Après avoir patienté pendant plus d’une heure le jour de l’ouverture des

Tout avait pourtant commencé par une souris

Lumière et Big Ben - La Belle et la Bête - DisneyEn ce début d’année 2011, je dois avouer qu’il y a bien longtemps que je n’avais pas éprouvé un sentiment de reconnaissance envers les studios d’animation Disney. Comme tout bon petit garçon né à la fin des années 80, j’ai grandi avec les énormes succès dans les salles obscures de la Petite Sirène, de la Belle et la Bête, d’Aladdin et surtout du Roi Lion. Toute ma génération a été bercée par des musiques et chansons inoubliables. En témoignent les VHS – oui, tu sais cet ancêtre du DVD qui fera de nous tous des dinosaures, aux yeux des jeunes, d’ici quelques années – qui ont tourné en boucle des après-midis et des dimanches entiers. Puis il y a eu quelques contre-performances, parfois même de cuisants échecs ; Pixar volant petit à petit la vedette aux studios de la souris aux grandes oreilles. Mis à part quelques productions rapidement passées dans l’oubli quasi général, il était difficile de renouer avec le nouvel Âge d’or que venait de vivre Disney dans les

Comme un poisson dans l’eau

Christophe Lemaître - Barcelone 2010On attendait – certains fans tout du moins – grandement les performances de l’équipe de France de football lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Avec l’été qui touche bientôt à sa fin, force est de constater que les sportifs à féliciter se situent plutôt du côté d’un stade d’athlétisme ou d’un bassin de natation. Et bien plus près que Johannesburg : à Barcelone tout d’abord, puis à Budapest. Et c’est souvent là où la presse n’était pas encore présente au grand complet qu’a eu lieu un défilé de médailles qui a accompagné les pas des athlètes français, qu’ils soient d’or, d’argent, ou encore de bronze. Pas moins de huit titres européens et dix-huit médailles au total pour les Championnats d’Europe d’athlétisme et également huit titres européens pour vingt-trois médailles en ce qui concerne les nageurs et nageuses françaises. Leur mérite est d’autant plus grand, que la plupart étaient de parfaits anonymes avant leurs performances. Point de contrats mirobolants déjà acquis ; certaines et certains avaient même dû batailler ferme pour trouver

Il était une fois l’opéra

Livre ouvert en forme de coeurOn peut facilement assister à de très belles réalisations cinématographiques, qu’elles soient généreusement aidées par des millions de dollars ou une cascade d’effets spéciaux. Cependant délicate serait alors la tâche de dresser une liste exhaustive des meilleurs films réalisés depuis les tous premiers débuts de cette merveilleuse invention des frères Lumière. En effet, sur quels critères faudrait-il se baser ? Les entrées au box-office ? Les récompenses telles que Palme d’Or, Oscar, César, Ours d’or, Golden Globe et bien d’autres encore ? Même si le cinéma mérite amplement son titre de Septième Art, il n’en reste pas moins qu’un constat s’impose : un film, aussi bon soit-il, ne parviendra jamais à procurer autant de sensations qu’un livre. Chacun d’entre nous a au moins éprouvé ce sentiment une fois dans sa vie de lecteur ; celui d’être saisi par la qualité de l’écriture d’une œuvre littéraire, et en oublier le temps qui passe. S’abandonner au fil des pages. Allant parfois même jusqu’à renoncer à de longues heures de sommeil pour enfin connaître le dénouement de cette

This, folk, is Versailles

Marie-Antoinette - Sofia Coppola
L’année 2006 sera Marie-Antoinette… ou ne sera pas ! Tout d’abord citons le film de Sofia Coppola qui sera projeté dès demain sur tous les écrans de France et de Navarre et en exclusivité mondiale s’il vous plaît, festival de Cannes oblige ! Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine, c’est l’histoire d’une femme – ou plutôt d’une jeune adolescente – arrachée à son pays pour sceller un traité de paix franco-autrichien. En 1770, cette demoiselle doit quitter le palais de Schönbrunn, abandonner sa famille et sa langue maternelle pour se rendre en France afin d’y épouser le futur roi : Louis XVI. Marie-Antoinette c’est aussi du glamour avant le strass et les paillettes d’Hollywood, une histoire à la Diana Spencer avant l’heure. Cette jeune enfant, déracinée avant même d’avoir pu se rendre compte qu’elle ne reverrait jamais sa terre natale, se retrouve couronnée du titre de Reine de France. Le conte de fées commence.

Marie Antoinette à la rose
En arrivant en France, des milliers de parisiens l’adulent comme la Madonna des temps modernes. Le peuple crie à sa gloire et