Faire l’amour, pas la guerre

Arc de Triomphe - 14 juillet - Drapeau bleu blanc rouge

Le 14 juillet, comme chaque année, c’était la Fête nationale. De l’Arc de Triomphe à la Tour Eiffel, la Marseillaise a résonné plus d’une fois dans les rues ensoleillées de la capitale. J’appréciais à vélo cette insouciance qui caractérise si singulièrement l’été parisien. Les rues sont vides ou presque. Les places de stationnement ne sont jamais aussi faciles à trouver qu’au mois de juillet. On ne fait que rarement la queue dans les magasins. Les étudiants sont partis rejoindre leur famille en province ou ont pris l’avion pour des destinations plus ou moins lointaines afin de profiter de l’été. Les cours des écoles, collèges et lycées restent désespérément silencieuses. Et pour la troisième année consécutive, la météo s’est montrée relativement clémente et j’ai choisi de m’installer avec des amis sur la pelouse du Champ de Mars afin d’assister au feu d’artifice tiré depuis la Tour Eiffel. La soirée était belle et fraîche, ponctuée de rires et d’une forme de joie de vivre, si spécifique à la France. Une nouvelle fois, il a fallu qu’un illuminé

Jusqu’à la dernière goutte

Supporters anglais qui boivent de la bièreEn ces temps de Coupe d’Europe de football, les supporters de multiples pays ont débarqué dans la capitale française et des grandes villes de province. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les rues de Paris fleurent bon les effluves de bières, de transpiration et d’alcool. Heureusement qu’il ne fait pas encore trop chaud car les effluves d’aisselles s’en donneraient encore plus à cœur joie. Oui, le football c’est un sport de « vrais bonhommes » qui sentent l’homme comme dirait Christine Boutin. Et qui boivent, comme des hommes. Bref, comme lors de la Fête de la musique ou de tout rassemblement populaire, les bouteilles en verre, les packs en carton et autres gobelets en plastique finissent par joncher les trottoirs et les caniveaux de certains arrondissements. Même si les services de la propreté de la Mairie de Paris font un travail remarquable, la récente Gay Pride me l’a aussi confirmé une fois de plus. Au fur et à mesure que les heures s’écoulent, certaines rues et portes cochères de Paris deviennent des urinoirs