Jeu, set & match

Roland Garros - Paris

En France, le mois de mai désespère souvent les touristes étrangers et les professionnels du monde des affaires. Tout d’abord, par le nombre de jours fériés qui se transforment généralement en « ponts » et réussissent à éloigner la plupart des salariés de leur bureau une bonne moitié du mois… En mai, c’est aussi le temps du Festival de Cannes, qui n’a pas eu l’éclat escompté cette année, étant donné la météo capricieuse, tant au niveau des températures que des précipitations. Puis vient l’inévitable événement phare de la capitale, le tournoi de tennis de Roland Garros, qui se tient chaque année à la Porte d’Auteuil. Depuis mes plus jeunes années, mon parrain m’avait converti au visionnage des matchs à la télévision. Par conséquent, me rendre à Roland Garros me trottait dans la tête depuis quelques années déjà. Mais les deniers manquaient et les examens empêchaient de planifier quoique ce soit à cette période de l’année. 2013 était l’année où m’y rendre devenait possible… Après avoir patienté pendant plus d’une heure le jour de l’ouverture des

Comme un poisson dans l’eau

Christophe Lemaître - Barcelone 2010On attendait – certains fans tout du moins – grandement les performances de l’équipe de France de football lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Avec l’été qui touche bientôt à sa fin, force est de constater que les sportifs à féliciter se situent plutôt du côté d’un stade d’athlétisme ou d’un bassin de natation. Et bien plus près que Johannesburg : à Barcelone tout d’abord, puis à Budapest. Et c’est souvent là où la presse n’était pas encore présente au grand complet qu’a eu lieu un défilé de médailles qui a accompagné les pas des athlètes français, qu’ils soient d’or, d’argent, ou encore de bronze. Pas moins de huit titres européens et dix-huit médailles au total pour les Championnats d’Europe d’athlétisme et également huit titres européens pour vingt-trois médailles en ce qui concerne les nageurs et nageuses françaises. Leur mérite est d’autant plus grand, que la plupart étaient de parfaits anonymes avant leurs performances. Point de contrats mirobolants déjà acquis ; certaines et certains avaient même dû batailler ferme pour trouver

Dérisoires distractions de mai

Drapeau gay à la gay prideL’été semble pointer le bout de son nez. Les arbres ont retrouvé leurs feuilles et les fleurs s’épanouissent sous les rayons du soleil. Certes les allergies au pollen s’en donnent aussi à cœur joie mais les garde-robes ont enfin pu troquer les manteaux d’hiver et les pull-overs contre les tee-shirts et les débardeurs. On en oublierait presque que nous ne sommes pourtant que fin mai et que s’annoncent déjà les prémices d’un été sans doute caniculaire, avec des températures qui ont déjà atteint 34°C à Grenoble ou Monaco. Dans un tout autre registre, le retour des beaux jours coïncide étrangement avec les traditionnelles gay prides qui donnent une image bien triste de la communauté homosexuelle. Tout d’abord, je n’ai jamais apprécié le fait de catégoriser une partie de la population, qu’il s’agisse de différences physiques, sexuelles, ethniques ou religieuses. Et pour avoir « participé » à deux reprises à la gay pride de Bruxelles, je trouve que cette démonstration ne rime à rien, si ce n’est à choquer quelques âmes sensibles à la vue de