Une empreinte dans mon cœur

Il y a quelques jours, j’ai pu fêter mon anniversaire en compagnie d’un grand groupe d’amis issus d’horizons très divers. J’aimerais adresser un message à chacun d’entre eux mais me contenterais de ce billet d’humeur. Une sorte d’hommage pour toi qui liras peut-être ces lignes un jour. Parce que tu as partagé avec moi des moments en or et que nous refaisons le monde dans les instants plus difficiles. A l’image de cette vie qui s’écoule paisiblement chaque jour. Nous avons vécu les années lycée, les amphithéâtres de l’université en France, en Suède, en Floride ou en Belgique. Nous avons foulé la terre battue ou la résine des terrains de tennis ou de badminton ensemble. Nous avons pu vivre des souvenirs inoubliables, à Paris, à Séoul, à Marrakech, à Athènes, à Moscou ou encore en Toscane. Trente années déjà et encore tant d’autres pour cette passion qui m’accompagne. 2017 sera probablement l’année de nouvelles découvertes telles que Milan ou Berlin, mais aussi de grands voyages, avec en tête l’Iran, l’Inde ou encore l’Afrique. Voyager

Amitiés particulières

Pouces amisIl y a des amis qui nous suivent toute une vie. Peu importe qu’ils soient loin de nous – à Québec, Paris ou Stockholm – ou qu’ils soient nos proches voisins. Même s’il vient assez facilement à l’esprit de quiconque de nommer ses principaux meilleurs amis, la véritable amitié est pourtant difficile à obtenir entre soi-même et les autres. A combien d’entre eux confierions-nous les clés de notre appartement s’ils en avaient besoin alors que nous ne sommes pas là ? Certainement à un nombre qui tient sur les doigts de deux mains, peut-être même d’une seule. En fin de compte, qui n’a jamais été déçu(e) de la part d’un(e) prétendu(e) ami(e) ? Cette amitié que l’on croyait à l’épreuve de tout, qui a finalement été meurtrie par une tromperie, un mensonge, une dispute ou pire encore. Il n’est pas chose aisée de savoir sur qui nous pouvons réellement compter. Sincérité et honnêteté sont sans doute des règles clés en ce qui concerne l’amitié. Pourtant, certaines personnes se retrouvent aveuglées, par peur principale d’être seules

Bonjour tristesse

Françoise Sagan - Noir et BlancUn de mes meilleurs amis à Bruxelles m’a récemment fait découvrir Françoise Sagan, que je ne connaissais que de nom auparavant. Au fil des pages se dessine le portrait d’un écrivain qui ne semble n’avoir jamais réellement trouvé le bonheur dans sa vie autrement que dans une consommation excessive d’alcool et de drogues, dans des dépenses inconsidérées et infinies, dans une peur incommensurable de la solitude. Cet éternel besoin d’être constamment – mal ? – entouré se retrouve chez la majorité des êtres humains, qui préfèrent à l’amitié sincère et véritable, celle d’un ami que l’on appelle uniquement pour ne pas être seul. Ou bien encore, ceux qui préfèrent l’éphémère d’un amant volage, plutôt que la compagnie d’une personne que l’on aime vraiment, malgré les compromis et les concessions, dans les moments de bonheur, comme dans les moments plus difficiles. Au cours de la vie, nous sommes amenés à rencontrer de nombreuses personnes, qui deviendront de fidèles alliés prêts à partager joie et peine ou bien qui resteront de bons souvenirs dans un coin de

C’est ça la magie Disney

Disneyland Resort ParisUne journée chez Disneyland Paris en plein mois d’août est synonyme de nombreuses attractions, d’une foule intense, d’heures de queue interminables, de deux litres de Coca Cola, d’un litre de Vittel, de pleurs d’enfants, de menus « équilibrés » composés d’un trio très américain hot dog-pizza-hamburger, d’incalculables doigts de pieds écrasés, d’odeurs écœurantes de pop-corn et de sucre caramélisé et j’en passe encore beaucoup sous silence. Avec le temps qui passe et des yeux d’adulte, le parc semble tout de suite moins féerique, moins magique et bel et bien, moins enchanteur. On apprécie beaucoup plus Space Mountain, Big Thunder Mountain ou encore Indiana Jones et le Temple du Péril que les attractions qui nous faisaient autrefois rêver comme It’s a small world. La faute à qui, la faute à quoi ? Difficile d’y trouver une réponse nette, claire et précise, tant on ne parvient même pas à la trouver soi-même. Peut-être est-ce dû à ce côté si capitaliste du parc qui fait tout pour récupérer le moindre euro possible provenant du porte-monnaie et

Joie de vivre à la suédoise

Kårhuset - Örebro UniversitetLa neige n’est toujours pas tombée sur la sombre Suède et le temps libre des étudiants internationaux leur offre des heures propices à la fête, aux voyages, à la découverte du monde, aux échanges verbaux – qui tournent parfois aux contacts physiques. Je ferme les yeux sur cet Italien qui s’est enfermé pendant une quinzaine de minutes avec une Allemande dans les toilettes samedi soir dernier. Tout le monde sait qu’ils ont parlé architecture ou bien encore qu’ils ont pu jouer aux échecs. Ne soyons pas mauvaise langue à ce point même si cette dernière a fini la soirée la tête dans la cuvette des toilettes, ironie du sort ou pur hasard ? Quelques jours plus tard, il faut remonter le moral à une étudiante française qui vient de se rendre compte que le suédois avec qui elle avait commencé une relation, est en fait un mec libertin qui occupe l’espace libre de son lit avec une fille différente chaque jour de la semaine en plus de sa copine dite « officielle ». Les Suédois