Bonjour tristesse

Françoise Sagan - Noir et BlancUn de mes meilleurs amis à Bruxelles m’a récemment fait découvrir Françoise Sagan, que je ne connaissais que de nom auparavant. Au fil des pages se dessine le portrait d’un écrivain qui ne semble n’avoir jamais réellement trouvé le bonheur dans sa vie autrement que dans une consommation excessive d’alcool et de drogues, dans des dépenses inconsidérées et infinies, dans une peur incommensurable de la solitude. Cet éternel besoin d’être constamment – mal ? – entouré se retrouve chez la majorité des êtres humains, qui préfèrent à l’amitié sincère et véritable, celle d’un ami que l’on appelle uniquement pour ne pas être seul. Ou bien encore, ceux qui préfèrent l’éphémère d’un amant volage, plutôt que la compagnie d’une personne que l’on aime vraiment, malgré les compromis et les concessions, dans les moments de bonheur, comme dans les moments plus difficiles. Au cours de la vie, nous sommes amenés à rencontrer de nombreuses personnes, qui deviendront de fidèles alliés prêts à partager joie et peine ou bien qui resteront de bons souvenirs dans un coin de

Prends ma main, mon Prince

Prince Aladdin - DisneyIl est des choses qu’on ne peut expliquer par des mots ou par des gestes. Le fait que je n’ai jamais cru au Prince Charmant en fait partie. De par leur nature, les hommes sont des êtres capables du pire comme du meilleur ; l’Histoire en apporta et en apporte encore et toujours, quotidiennement, la preuve. Il est sans doute difficile de décrire en trouvant les mots justes, à quel point ma toute première relation amoureuse a pu être encore plus destructrice concernant certaines de mes attentes sur un garçon. Il serait erroné de dire que je suis prêt à prendre le premier venu car quand il me vient à l’idée, ou à un moment, l’envie d’être dans une relation avec un autre homme, je fais sans doute parti de ceux qui y réfléchissent à deux fois avant de m’engager, et surtout pas avec n’importe qui. Mes erreurs de jeunesse m’ont appris qu’on pouvait bien entendu recevoir beaucoup de choses par amour mais aussi souffrir énormément en espérant trop, de la part de garçons très

C’est ça la magie Disney

Disneyland Resort ParisUne journée chez Disneyland Paris en plein mois d’août est synonyme de nombreuses attractions, d’une foule intense, d’heures de queue interminables, de deux litres de Coca Cola, d’un litre de Vittel, de pleurs d’enfants, de menus « équilibrés » composés d’un trio très américain hot dog-pizza-hamburger, d’incalculables doigts de pieds écrasés, d’odeurs écœurantes de pop-corn et de sucre caramélisé et j’en passe encore beaucoup sous silence. Avec le temps qui passe et des yeux d’adulte, le parc semble tout de suite moins féerique, moins magique et bel et bien, moins enchanteur. On apprécie beaucoup plus Space Mountain, Big Thunder Mountain ou encore Indiana Jones et le Temple du Péril que les attractions qui nous faisaient autrefois rêver comme It’s a small world. La faute à qui, la faute à quoi ? Difficile d’y trouver une réponse nette, claire et précise, tant on ne parvient même pas à la trouver soi-même. Peut-être est-ce dû à ce côté si capitaliste du parc qui fait tout pour récupérer le moindre euro possible provenant du porte-monnaie et