Une histoire de Dieux

JésusDe tout temps, l’homme a cherché à comprendre son environnement – en toute légitimité bien sûr – et à répondre à plusieurs questions inexplicables ou bien toujours inexpliquées, même aujourd’hui. Son ascendance, l’origine du monde qui l’entoure et même celle de notre galaxie et la possible existence d’une vie après la mort, ont trouvé des réponses dans des théories religieuses dont découle un certain nombre de croyances plus ou moins connues. Au cœur de la jungle d’Amérique Centrale, les civilisations maya et aztèque interprétaient les éclipses de soleil comme la manifestation du pouvoir divin pour annoncer la fin du monde. Au Moyen-Age, l’Église catholique assurait la population que la Terre était au centre de l’univers et que par conséquent l’homme l’était lui aussi. Monumentale erreur corrigée par Galilée et Copernic, génies scientifiques persécutés de leur vivant pour leurs idées « sataniques ». Puis arriva Charles Darwin, qui osa remettre en question l’origine même de l’homme en publiant la théorie de l’évolution des espèces. L’homme ne descendait absolument plus d’Adam et Eve mais il était bel

Pour quelques centimètres

Gay bulge underwear
Tantôt objet de fantasmes, tantôt objet d’inquiétudes, le symbole de la « puissance masculine » est dans toutes les conversations, dans bon nombre de sous-entendus et peut-être même tout simplement dans un nombre considérable de bouches (au sens propre comme au sens figuré) ! Plutôt petit, de taille moyenne ou carrément démesuré, fin ou large, circoncis ou non, plus ou moins foncé, touffu ou imberbe, le pénis est à l’image extérieure de l’homme : différent selon chaque individu… Cette partie du corps masculin autrefois vénérée par le biais de la religion romaine sous les traits du dieu Bacchus est aujourd’hui source de plaisirs mais tout autant de complexes. Combien d’hommes ne se sont pas sentis gênés lors du moment crucial où ils dévoileraient leur plus grande intimité au milieu d’un vestiaire rempli d’effluves de sueur juste après une séance de piscine au lycée ? Qu’adviendrait-il de leur virilité si leur meilleur ami ou même encore pire, le plus parfait inconnu, arborait quelques centimètres de précieuse chair de plus qu’eux ? Leur monde s’effondrerait, leur sentiment

L’impression d’une vie insipide

Fatigue du petit-déjeunerAujourd’hui, je me suis réveillé vers midi comme à l’accoutumée lorsque je n’ai pas cours. La journée ne s’annonçait pas pire qu’une autre, mais ne serait nullement supérieure à une autre. Il y a des jours comme ça où on préfèrerait rester caché sous sa couette plutôt que de devoir se lever, passer du temps dans la salle de bain puis s’habiller et voir des gens dans la rue qui, sitôt t’auront aperçu, t’oublieront. Ces instants où même la mélodie qui te plaisait tant hier t’énerve, où le jus d’orange que tu bois n’a aucune saveur particulière et où l’on mange sans trop savoir pourquoi, plus pour combler un manque que par réelle sensation de faim. Des moments comme ceux-ci, je les collectionne quasiment au point de pouvoir en tapisser les murs de ma chambre. L’impression que personne ne te comprend réellement dans ce monde où tout nous échappe, où tout bouge tellement vite, trop vite même. Et pourtant il faut survivre, se faire une place tant bien que mal, mais en a-t-on vraiment la

Une histoire de poils

Poils autour du nombril
De tout temps, jamais un élément n’aura jamais autant été traqué que de nos jours. Non je ne parle pas de Ben Laden, ni même de Jake Gyllenhaal, je veux vous parler… du poil ! Ce pauvre survivant de l’époque où nous ressemblions tous à un cousin éloigné de Cheetah a pourtant la vie difficile. Servant autrefois à nous protéger des agressions extérieures et à nous réchauffer par temps frais, il ne nous est plus d’aucune utilité aujourd’hui, et pourtant ce bougre, aussi inoffensif soit-il, résiste. Les femmes ont commencé à le raser, à l’arracher, à l’épiler, à grand renfort de coups de pince, de bandelettes de cire et de crèmes dépilatoires en tout genre. Puis les hommes, via l’imagerie gay qui se diffuse au travers des magazines et des publicités s’affichant dans n’importe quel abribus de nos contrées, se sont sentis touchés par ce nouvel élan glorifiant les jambes ou le torse imberbe. Les cyclistes et les nageurs ont été les précurseurs ; la mode et la publicité ont fait le travail restant. Et

Le pouvoir de l’argent

Pluie de diamantsPoussée à son paroxysme, la société de consommation nous autorise à acheter bon nombre de produits en tout genre. Quelque soit l’endroit, et ce même si votre compte est débiteur, vous pouvez payer avec votre Visa, votre Eurocard Mastercard ou encore votre American Express, que vous soyez à Manhattan ou à Shibuya. Magnifique invention de l’homme que fut la création de la monnaie par les premiers peuples grecs, n’est-ce pas ? Désormais les hommes allaient être divisés en deux catégories : les personnes possédant de l’argent et celles qui n’en ont pas. Et depuis, les multiples conflits mondiaux et nationaux ont une part de leur origine dans cette quête de possession de tout ce qui peut être assimilé à de la richesse : billets, pièces, or, argent, diamants, saphirs, rubis, émeraudes, platine et tant d’autres termes qui font scintiller nos yeux rien qu’à la vue de ces mots. L’avidité de la nature humaine pousse tout individu à s’enrichir, à dépenser, à acheter, à consommer, encore et toujours plus. Ce vice qui a motivé

La Cité des sacres

Place Royale - Reims
Présentons donc la ville où je suis né et où je réside : Reims. J’en vois déjà certains et certaines qui se demandent « Mais c’est où ça, Reims ? ». Alors Reims se situe dans la région Champagne-Ardenne, au nord-ouest du département de la Marne, à environ 120 kilomètres de Paris. Le peuple Rème la fonda bien avant la naissance de Jésus et elle fut ensuite la capitale de la Gaule Belgique à l’époque romaine, sous le nom de Durocorturum. C’est aussi à Reims que le premier Roi des Francs – Clovis – fut baptisé par l’évêque Saint-Rémi en 496, instituant une longue tradition de sacres des Rois de France jusqu’au dernier Roi du peuple français : Charles X. En 1789, Reims fut maltraitée pour son passé et ses favoritismes royalistes : il en résulte qu’elle n’est pas préfecture de département, contrairement à ce que l’on pourrait penser si facilement. Un comble pour la seule ville qui dépasse les 100 000 habitants dans toute la région et qui réunit aujourd’hui le centre hospitalier